L’amour pour la nature serait une question de génétique

La nature représente l’ensemble des réalités matérielles. Elle fait souvent référence au monde physique (à l’environnement, aux forêts ou aux rivières). En 1986, le biologiste Edward Wilson a émis l’hypothèse de la biophilie qui suggère que les êtres humains aient un lien inné avec la nature depuis leur naissance.

Plusieurs chercheurs et biologistes se sont interrogés sur l’affinité des êtres humains avec la nature. D’après des analyses statistiques d’une nouvelle étude, ce lien pourrait être expliqué par des facteurs génétiques. L’ADN de l’homme serait donc à l’origine de cet attachement.

Pour découvrir les origines de ce lien étroit, l’étude a été réalisée sur 1100 paires de jumeaux. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue PLoS Biology.

Une condition nécessaire à la survie des premiers humains

Les résultats de l’étude ont révélé que l’intensité du lien avec la nature des vrais jumeaux est beaucoup plus forte que celle des jumeaux non identiques. Les chercheurs ont constaté que 46 % des variations du lien avec la nature, mesurées sur une échelle psychologique, peuvent être expliquées par des facteurs génétiques. Ces résultats ont donc permis de savoir comment l’affinité de l’homme avec la nature dépendait de son ADN.

deux personnes dans un parc

Les scientifiques ont également supposé que l’affinité avec la nature ait conféré aux premiers êtres humains un avantage significatif en termes de survie. Cela aurait conduit à la formation de réseaux complexes de gènes régissant la relation des hommes et leurs comportements avec la nature.

Il existe de facteurs déterminants dans cette relation Homme-Nature

Bien que le rôle de la génétique soit clair, les résultats suggèrent que la relation de l’homme avec la nature est largement déterminée par d’autres facteurs. Citons, par exemple, l’endroit où il a passé les vacances de son enfance, le comportement de ses parents, de ses amis et des autres membres de sa famille. De plus, cette relation avec la nature peut être déterminée par son niveau d’éducation et le fait qu’il vécût ou non dans des zones de grande biodiversité.

Par ailleurs, d’autres recherches sur le sujet ont été menées par l’écologiste australienne Jessica Pinder. Les résultats ont montré que l’intérêt des élèves australiens pour l’environnement est étroitement plus lié aux expériences sociales et culturelles de leur enfance.

SOURCE : MIRAGENEWS

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