Lancement Artemis 1 : le report pour octobre est de plus en plus probable

La NASA, l’agence spatiale américaine, prépare depuis quelque temps la première mission du programme Artemis. L’objectif principal de ce programme est de retourner sur la surface lunaire et d’y maintenir à terme une présence humaine plus ou moins continue. C’est le vaisseau spatial baptisé « Orion » qui va transporter les  astronautes lors de cette mission. D’après les explications de l’agence, Orion sera placé sur une orbite lunaire par la fusée géante américaine « Space Launch System » ou SLS. Notez que ce sera son premier vol.

La mission Artemis 1 va d’abord tester sans équipage la fusée SLS et la capsule Orion pour s’assurer de leur capacité à transporter un équipage en toute sécurité pour les prochaines missions. Cependant, la NASA a dû repousser le lancement d’Artemis 1 à plusieurs reprises en raison de soucis techniques. Le dernier en date concerne une fuite de carburant.

Space Launch System de la NASA
Crédits 123RF.com

Une fuite de carburant a annulé le lancement

Quelques heures avant le lancement prévu samedi dernier à 14h17 heure locale, Charlie Blackwell-Thompson a donné son feu vert pour commencer le remplissage des réservoirs de la fusée avec son carburant cryogénique. Pour cela, il faut environ trois millions de litres d’hydrogène et d’oxygène liquides ultra-froids. Tout semblait normal jusqu’à ce qu’une fuite soit détectée au pied de la fusée, un peu plus d’une heure après avoir fait le plein.

L’équipe au sol du Kennedy Space Center a essayé par tous les moyens de résoudre le problème mais sans succès. Il a donc recommandé un « NON » pour le lancement. Par la suite, Jim Free, l’administrateur associé de la NASA pour le développement des systèmes d’exploration a déclaré : « Nous ne lancerons pas pendant cette période de lancement ». Et la fin de la période actuelle est pour le 6 septembre.

Comment s’est vraiment manifesté le problème ?

D’après Sarafin, la fuite a commencé après que l’une des conduites de carburant vers le propulseur principal d’Artemis 1 ait subi une surpression brève et « par inadvertance ». Et une commande manuelle errante de « Mission Control » a déclenché l’incident.

Ce n’est qu’une hypothèse et Sarafin a expliqué qu’il était trop tôt pour la confirmer. Mais quoi qu’il en soit, l’agence est maintenant obligé de remplacer le joint non métallique censé empêcher l’hydrogène de s’échapper lors de la déconnexion rapide.

source

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.