Lancement réussi de l’application COVIDSafe en Australie  

Les pays touchés par le Coronavirus déploient tous les moyens possibles pour contrôler la pandémie. Ce siècle étant l’âge d’or des Technologies d’Informations et de Communications, de grands pays comme Singapour et l’Australie ont développé des applications aidant à la distanciation sociale. Ces moyens restent en effet la mesure principale contre le virus.

Dimanche 26 avril, l’Australie a lancé une application de suivi des contacts baptisée COVIDSafe. Basée sur la capacité de définir la position où se trouvent des personnes infectées, elle permet de réduire grandement les risques de propagation du virus. La BBC a rapporté que le lancement de l’appli a entraîné plus d’un million de téléchargements en quelques heures.

(Crédits Pixabay)

Après ce lancement à succès de COVIDSafe, Apple et Google comptent accélérer les procédures de lancement de leurs propres applications de suivis de contacts. Néanmoins, ces applications ne reposent pas uniquement sur une nouvelle technologie, mais aussi sur le partage et la collecte de données.

Ainsi, la confiance des utilisateurs fait donc partie des bases pour leur développement.

Le COVIDSafe, une application pour localiser les infectés

Selon un rapport de Reuters, COVIDSafe utilise les données Bluetooth et les données des contacts stockées. L’application permet d’effectuer une “poignée de main numérique” lorsque les utilisateurs se trouvent à moins de 1,5 mètre l’un de l’autre. Une notification apparaît ensuite quand une personne a été en contact avec une autre infectée par le virus.

L’application volontaire australienne COVIDSafe est basée sur le logiciel Trace Together de Singapour.

La localisation d’une personne infectée grâce au téléchargement d’une simple application permettra à l’utilisateur de prendre des mesures. Les données fournies seront également utiles aux autorités.

Méfiance contre les applications de localisation

L’utilisation abusive de données ainsi que leur exploitation au-delà du confinement reste une problématique constante à l’heure actuelle.

Toutefois, le gouvernement australien a affirmé que l’application ne collecte pas de données de localisation et que la personne infectée doit fournir ses données de son plein gré.

Les nombreuses autres applications à venir veulent aussi rassurer les utilisateurs. L’anonymat des informations est l’une des assurances fournies par les entreprises développeurs de ces logiciels. De plus, ils se sont engagés à la désactivation du service une fois l’épidémie du virus contenue.

Malgré cela, la crainte pour confidentialité subsiste dans l’esprit des utilisateurs.

Les applications de suivi de contacts facilitent la distanciation sociale et permettent de contenir la propagation du covid-19. Mais l’accroissement des pouvoirs de l’autorité pousse les utilisateurs à se méfier des abus de données, surtout si ces informations pourraient être utilisées en dehors du cadre de l’épidémie. Toute cette histoire est donc à suivre de très près.

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