L’Arctique se réchauffe près de quatre fois plus vite et c’est inquiétant pour la réserve de Svalbard !

Le réchauffement planétaire est un phénomène qui concerne le monde entier. Néanmoins, quelques régions de la planète le ressentent davantage que d’autres. C’est notamment le cas de la Norvège et de la partie arctique de l’Amérique du Nord.

La région arctique

L’archipel de Svalbard, situé en territoire norvégien, est considéré comme l’un des premiers endroits à ressentir le changement climatique. Le nombre et l’intensité croissante des avalanches, des précipitations, mais aussi, des températures estivales, illustre cela.

Imaginez ! Au début de l’été, 18 milliards de tonnes de la calotte glaciaire du Groenland ont fondu en trois jours seulement.

Une nouvelle recherche préoccupante sur le climat

Des chercheurs norvégiens et finlandais ont publié une étude dans la revue Communications Earth & Environment. Basés sur quatre séries de données de température sur plusieurs décennies, les résultats sont frappants.

Auparavant, le réchauffement de la région arctique serait deux fois plus rapide que le reste de la planète. Ces nouvelles recherches montrent qu’il est actuellement presque quatre fois plus élevé et présente une valeur de 0,75 °C par décennie.

Cette accélération du réchauffement est due à la perte de neige et de glace. En effet, la surface de neige censée réfléchir les rayons solaires vers l’espace est en déficit.

“C’est pourquoi les tendances de la température sont les plus élevées dans les zones où la glace de mer a le plus diminué.”

Mika Rantanen, coauteur de l’étude

Une hausse exceptionnelle de la température

Dans la région de Barents, entre le nord de la Norvège et la Russie, les températures annuelles moyennes ont augmenté plus rapidement que partout ailleurs sur la planète.

Ce qui est le plus alarmant, c’est l’augmentation des températures moyennes en hiver. Depuis 1971, elle a monté d’un chiffre stupéfiant de +7,3 °C.

On ne s’attendait pas à constater une telle intensification dans d’autres régions du monde avant plusieurs décennies.

Les répercussions sont manifestes…

En 2015, après une pluie violente, la plus grande avalanche jamais connue à Longyearbyen s’est produite, avec pour bilan deux morts et 11 maisons balayées.

Dans le fjord situé à côté de Longyearbyen, le dégel du pergélisol a eu pour conséquence le déplacement de centaines d’habitations, dont la réserve mondiale de semences, qui est un bâtiment souterrain.

On entend par pergélisol un sous-sol gelé en permanence. Cela dit, il sert d’indicateur du réchauffement climatique pour les chercheurs.

SOURCE : CABLEFREETV.ORG

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.