
L’astéroïde qui a tué les dinosaures aurait eu des répercussions désastreuses sur la Terre
Si vous avez été attentif à vos cours d’histoire, vous savez qu’il y a 66 millions d’années de cela, un astéroïde d’une dizaine de kilomètres de diamètre a frappé la Terre de plein fouet, provoquant l’extinction de presque toutes formes de vie présente sur notre chère planète. La collision de cet astéroïde, baptisée événement de Chicxulub, a eu lieu près de la ville du même nom située à Yucatan, au Mexique et a provoqué la disparition des dinosaures.
Si durant de nombreuses années, les scientifiques croyaient que l’astéroïde était entré en contact avec la Terre en suivant un angle de 90 degrés, des expéditions de forage menées à l’endroit où l’impact a eu lieu ont faussé ces résultats. D’après les nouveaux calculs réalisés par les chercheurs, l’astéroïde aurait finalement frappé la Terre à un angle de 60 degrés.
D’après une étude publiée le 30 octobre 2017 dans la revue Geophysical Research Letters, la collision suivant le nouvel angle d’impact aurait libéré trois fois plus de soufre à l’ origine du refroidissement de la planète.
Un évènement cataclysmique
L’impact de cet astéroïde sur la Terre aurait libéré des milliards de tonnes de poussières dans l’atmosphère, provoquant l’obscurcissement du ciel durant de nombreuses années. Ce phénomène aurait empêché les rayons du soleil d’atteindre la surface du globe.
Privée de l’énergie de notre étoile, la Terre aurait alors commencé à se refroidir et cela aurait finalement conduit à l’extinction du Crétacé-Tertiaire, une extinction qui a mené à la disparition de 75 % des formes de vies présentes à l’époque sur la planète.
Des conséquences dramatiques
Dans un communiqué de presse de l’American Geophysical Union, la géophysicienne de l’Imperial College London a indiqué que l’équipe des scientifiques voulait « revisiter cet évènement significatif et améliorer le modèle de collision pour mieux capturer ses effets immédiats dans l’atmosphère. »
D’après le chercheur du Postdam Institute for Climate Impact Research, Georg Feulner, « Ces estimations améliorées ont de grandes implications pour les conséquences climatiques de l’impact, qui aurait pu être beaucoup plus dramatiques que ce que les études avaient trouvé auparavant. »
Le nouveau modèle mis au point par les chercheurs suppose que le soufre libéré à la suite de l’impact a refroidi la surface de la Terre à une moyenne de 8 degrés Celsius.
la moyenne terrienne actuel est de 15°C, cela ne fais que 7°C de moins ! tu me dira les dinos semblaient être a sang froid ?