L’Ataribox fonctionnera grâce à une puce AMD et vaudra au moins 250$

Nous en avons parlé il y a quelques semaines, Atari prévoit de lancer deux nouvelles consoles. La firme américaine, star des années 80 et grande concurrente de Nintendo en ces temps plus ou moins reculés, tente peu à peu de se redresser après deux décennies difficiles. Presque tombée dans l’oubli au tournant des années 2000, Atari semble désormais prête à refaire parler d’elle avec en tout premier lieu son Ataribox, une console de jeu au look et au concept délicieusement rétro.

Mais si nous remettons le couvert aujourd’hui avec cette dernière, c’est parce que le site américain VentureBeat a eu l’occasion d’en apprendre plus sur certaines spécificités de la machine – et ce au travers d’une interview exclusive de Feargal Mac Conuladh, créateur de la machine en question.

ataribox
Atari vient de dévoiler certaines caractéristiques de son Ataribox. Cette dernière sera propulsée par une puce de chez AMD et sera vendue au moins 250 dollars.

On apprend notamment de VentureBeat que l’Ataribox tournera grâce à Linux, sur une puce custom de chez AMD (qui disposera d’une partie GPU signée Radeon), et que le tout sera vendu suivant les versions entre 250 et 300 dollars. Une somme relativement importante pour ce que l’on pourrait assimiler à une simple console de jeu rétro.

Heureusement pour nous, Atari a prévu d’aller nettement plus loin dans l’idée que Nintendo et ses consoles “Mini”.

L’Ataribox : une console rétro, mais pas seulement…

L’idée derrière l’Ataribox est en effet de proposer à l’utilisateur une expérience qui ne se limite pas au jeu rétro. Outre la présence de tous les titres phares d’Atari, la machine a été voulue suffisamment performante pour lancer du contenu en streaming, faire tourner des applications, surfer sur le net ou encore permettre aux joueurs de jouer à certains titres actuels (notamment des jeux indépendants comme Terraria ou encore Minecraft).

Feargal Mac Conuladh explique d’ailleurs que la plateforme disposera d’une puissance équivalente à celle d’un PC milieu de gamme, ce qui lui permettra de s’émanciper du jeu rétro.

Pas question toutefois de faire tourner des jeux triple-A sur la console. Cela ne collerait pas au concept qu’Atari veut mettre en avant. A la place on peut par contre imaginer trouver sur l’Ataribox certaines perles indé qui ne profitent pas forcément de l’éclairage qu’elles méritent.

L’héritage d’Atari pris en compte par les créateurs de l’Ataribox

Il faudra toutefois que la machine passe par une phase de financement participatif (via Indiegogo) avant d’être lancée comme il se doit sur le marché. De ce côté Mac Conuladh semble optimiste, et mentionne une communauté de fans fidèle qu’Atari veut coûte que coûte contenter.

Le porte-parole de la firme pour ce projet évoque aussi le poids de l’héritage Atari : “J’étais époustouflé lorsque j’ai entendu un gamin de 12 ans me réciter tous les titres qu’Atari avait lancés depuis ses débuts, sans en oublier un seul. C’est la magie de cette marque. Nous débarquons comme une start-up, mais avec un héritage“.

Il est clair que la firme profite d’un background d’une richesse tout à fait considérable. Leader sur le marché lorsque le  jeu vidéo n’en était encore qu’à ses premiers balbutiements, Atari pourrait bien – avec ses deux prochaines consoles – avoir de quoi se relancer comme il se doit dans le secteur, c’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite…

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