
L’atterrisseur chinois aurait détecté de l’eau sur la Lune
Une équipe de scientifiques internationaux menée par des chercheurs du Chinese Academy of Sciences (CAS) à Beijing vient d’annoncer une nouvelle qui pourrait être très bonne pour les futures missions lunaires. De l’eau aurait en effet été détectée sous la surface de la Lune. Les scientifiques ont fait cette découverte en se basant sur les données recueillies par l’atterrisseur Chang’e-5 de la CNSA ou China National Space Administration.
D’après une étude récemment publiée dans la revue Science Advances, l’équipe a utilisé la caméra panoramique, le spectromètre minéralogique lunaire (LMS), ainsi que le radar lunaire pénétrant pour chercher des preuves de la présence d’eau. Ils ont ainsi obtenu des résultats positifs.

Cette étude sur la recherche d’eau sur la Lune a été effectuée grâce à la collaboration des scientifiques du National Space Science Center du CAS, du Shanghai Institute of Technical Physics du CAS, du Nanjing University, ainsi que ceux de l’Université d’Hawaï à Manoa.
Une grande première
Selon les informations, les chercheurs ont pu observer des signaux indiquant la présence d’eau sous la surface dans les données spectrales de réflectance de Chang’e-5.
Lin Honglei, chercheur du CSA et auteur principal de l’étude, a indiqué qu’il s’agit de la première opportunité de détection de signes d’eau à courte distance et avec une haute résolution à la surface de la Lune.
La clé d’une présence à long terme
Depuis longtemps, les scientifiques suspectaient que de l’eau se trouvait sur la Lune, notamment sous forme de glace. Cette présence d’eau est d’ailleurs l’une des conditions qui pourraient permettre l’établissement d’une base permanente sur la Lune. Ainsi, cette découverte est une étape de plus vers l’atteinte de cet objectif.
Il faut tout de même être prudent par rapport à ces résultats récemment obtenus. De nombreuses études sont en effet encore nécessaires pour pouvoir confirmer que l’eau sur la Lune pourra être utilisée par les astronautes. Il faudra vérifier notamment si la quantité sera suffisante au niveau du site d’atterrissage choisi, et si l’exploitation pourra être techniquement réalisée.
SOURCE: Futurism