Le bobsleigh, la luge et le skeleton propulsent les athlètes à des vitesses incroyables

Nous n’hésitons pas à pratiquer des sports extrêmes pour ressentir des sensations fortes. Face au danger, notre système limbique s’emballe, déversant une vague d’adrénaline, de sérotonine et de dopamine qui nous procurent un bien-être intense. Nombre de candidats aux épreuves des Jeux olympiques d’hiver de Pékin cette année ne cherchent qu’à flirter avec le danger et à goûter à cette sensation grisante de grande vitesse.

Les athlètes de bobsleigh, de luge et de skeleton ressentent une excitation extrême en dévalant des pistes sinueuses et escarpées à plus de 130 km/h. Ils n’ont qu’une idée en tête : glisser à une vitesse folle. Or, beaucoup de lois physiques conditionnent cette descente.

De loin, ils semblent glisser rapidement sur une piste inclinée. Mais la dynamique de leur mouvement est beaucoup plus complexe.

L’énergie gravitationnelle est convertie en énergie potentielle

Le bob, la luge et la planche du skeleton vont glisser dans un couloir de glace étroit et pentu. Ils avancent grâce à la seule force de la gravité. C’est pourquoi les joueurs doivent descendre à partir d’une certaine hauteur sur une piste fortement inclinée. Ils s’installent dans leurs véhicules, puis laissent la force d’attraction gravitationnelle accélérer leur course.

course de luge

Certaines luges s’élancent à des vitesses proches de 145 km/h. Les coureurs atteignent ces vitesses élevées grâce à la conversion de l’énergie potentielle gravitationnelle en énergie cinétique. Elles augmentent dans les virages et avec le poids de l’athlète.

Les joueurs sont soumis à une grande quantité d’énergie cinétique

Les coureurs sont confrontés à une grande quantité d’énergie cinétique. Leur vitesse est influencée par les forces en présence. Ce peut être les frottements de l’air, la réaction du sol ou l’attraction terrestre. D’autres facteurs physiques jouent également un rôle important pour ne citer que la manière dont les joueurs s’accroupissent dans la luge ou le bob.

Les médaillés d’or prennent en compte l’influence de ces phénomènes physiques sur leurs performances. Leur rapidité dépend donc en grande partie de la manière dont ils savent s’adapter aux lois physiques qui régissent leur environnement. Ils doivent surtout allier accélération et puissance.

Cette année, les épreuves olympiques vont se dérouler au centre national de glisse de Yanqing. Cette piste mesure environ 1,6 km de long, présente une dénivellation de 121 mètres et comporte 16 virages. La raideur de la section la plus pentue atteint 18 %.

SOURCE : SCITECHDAILY

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