Le CDC rassure face à l’incidence des cas d’allergies rapportés avec le vaccin de Pfizer

D’après le CDC, environ une personne sur 10 000 ayant reçu le vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 a présenté des réactions allergiques sévères. Le gendarme américain des maladies a cependant souligné que les avantages de la vaccination l’emportent largement sur les risques.

D’après Nancy Messonnier, responsable du CDC, en décembre2020, 21 cas d’anaphylaxie après l’administration de plus de 1 800 000 injections ont été signalés, soit un taux moyen de 11,1 cas d’anaphylaxie pour un million de doses administrées. C’est un taux 10 fois plus élevé que le taux d’anaphylaxie pour un million de doses de vaccins antigrippaux.

Crédits Pixabay

D’après Messonier, ces cas d’anaphylaxie étaient encore extrêmement rares. Et dans le contexte de la pandémie de COVID-19, les gens ont intérêt à se faire vacciner, car ce virus représente un danger bien plus grand pour leur santé.

Des dispositions ont d’ailleurs été mises en place pour assurer que les agents de santé puissent traiter l’anaphylaxie au moment de l’administration du vaccin.

Les chiffres sur ces cas d’allergie liés au vaccin de Pfizer

Un total de 21 cas de réaction anaphylactique chez des personnes âgées de 27 à 60 ans a été rapporté, avec une moyenne d’âge de 40 ans et une majorité féminine. Mis à part deux cas, tous les autres ont été traités par de l’épinéphrine. Et selon les scientifiques, l’apparition des symptômes survient entre 2 à 150 minutes, avec une moyenne à 13 minutes, chez les patients.

Quatre cas d’hospitalisation, dont trois en soins intensifs, ont été rapportés. Les autres patients ont été pris en charge dans un service d’urgence. Après traitement, une grande majorité des patients ont été renvoyés chez eux ou ont récupéré au moment de l’étude. Heureusement, aucun décès n’a été signalé.

Pour information, les symptômes des réactions allergiques rapportés étaient une éruption cutanée, une sensation de blocage au niveau de la gorge, langue ou lèvres enflées, de l’urticaire, des difficultés respiratoires, un enrouement, des nausées et une toux sèche persistante.

Sur la piste de ce qui a causé ces réactions allergiques

Jusqu’à présent, les vaccins à base d’ARNm développés par Pfizer et Moderna sont les seuls vaccins autorisés aux États-Unis.

Le vaccin Moderna a été autorisé une semaine après le tir de Pfizer. Cependant, les données indiquant le taux d’anaphylaxie pour Moderna sont encore insuffisantes et on ne sait pas si une différence significative entre les deux vaccins va ressortir.

La présence du composé polyéthylène glycol (PEG) qu’on peut retrouver dans les produits à usage quotidien tels que les laxatifs, les shampooings et les dentifrices est une hypothèse préliminaire pour expliquer ces réactions allergiques. Pour la précision, ce composé n’a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin approuvé, mais il a été ajouté en guise d’enveloppe protectrice autour du principal ingrédient du vaccin, l’ARNm.

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