La régénération cellulaire n’a rien de fantaisiste. Plusieurs amphibiens sont en effet doté d’un mécanisme génétique permettant à leurs membres de repousser. En s’intéressant au génome humain, deux chercheurs américains ont découvert que le même mécanisme était également présent chez l’Homme. Toutefois, il ne serait pas activé chez nous. Pas par défaut en tout cas.
De nombreuses espèces sont capables de faire repousser leurs membres. Le triton, par exemple, peut tout à fait régénérer ses tissus. Même chose pour certaines salamandres aquatiques et notamment pour l’axolotl.
Cet animal pousse même le concept plus loin car la plupart de ses petits copains car il peut faire repousser toutes les parties de son corps. Des parties comme les pattes, la mâchoire, ses branchies ou même sa queue.
La régénération cellulaire n’est pas un mythe et plusieurs animaux sont équipés d’un mécanisme génétique de ce type
Ce mécanisme génétique fascine de nombreux chercheurs. Benjamin King et Viravuth Yin travaillent sur cette question depuis pas mal d’années maintenant et ils ont fini par émettre l’hypothèse que cette capacité était liée à un code générique présent sur tous ces animaux.
Ils ont donc entrepris de vérifier leur théorie en réalisant une étude complète portant sur trois animaux différents et plus précisément sur deux poissons et un amphibien : le poisson-zèbre, le polyptère du Sénégal et la fameux axolotl.
Pourquoi avoir choisi ces animaux ? Tout simplement parce qu’ils sont séparés par environ 420 millions d’années d’évolution.
Toujours est-il que leur stratégie a porté ses fruits car ils ont trouvé un système génétique similaire chez ces trois espèces, un système basé sur dix microARN et sur quatre ARNt. Fascinant, mais ce n’est pas fini car si cet ensemble est commun à nos trois animaux, il semble aussi fonctionner de la même manière.
L’être humain est lui aussi équipé de ce mécanisme génétique mais il n’est pas activé par défaut
Quel est la rapport avec nous alors ? Il est assez simple en fait. Ce système est aussi présent chez nous mais il n’est pas activé. Même chose chez tous les autres mammifères d’ailleurs.
Pourquoi ? C’est évidemment la question à un million d’euros mais personne n’a encore été en mesure d’expliquer la chose. En outre, aucun chercheur n’est parvenu à réactiver ce mécanisme chez l’être humain. Pas encore, du moins, car pas mal de scientifiques travaillent sur le sujet. Oui et s’ils parviennent à leurs fins, alors nous devrions être en mesure nous aussi de régénérer nos organes ou même nos membres.
En théorie, du moins.
C’est clair…
On est déjà trop nombreux sur terre en plus, imagines si en plus on ajoute le fait qu’on peut s’auto régénéré…
Attention, on ne parle pas d’immortalité, hein. Les amphibiens équipés de ce mécanisme génétique ne vivent pas plus longtemps, c’est juste qu’ils peuvent faire repousser leurs membres en cas d’accident.