Le Covid-19 a lourdement touché la France. D’après les chiffres de l’ECDC, ce sont en effet 131 863 cas qui ont été confirmés depuis le début de l’épidémie dans l’hexagone. Le nombre de décès s’élève pour sa part à 25 201 et 3 696 personnes se trouvent encore en réanimation.
Pour freiner autant que possible la propagation du coronavirus, le gouvernement français a mis en place le confinement de la population.

Depuis le 17 mars dernier, la plupart des Français vivent donc retranchés chez eux.
Le Covid-19 était peut-être en France dès le mois de décembre
Mais voilà, si l’on en croit une étude publiée cette semaine dans l’International Journal of Antimicrobial Agents, alors le virus était peut-être présent dans le pays bien avant les premiers cas recensés par les organismes de santé français.
L’étude en question suggère en effet que le virus a commencé à circuler dans l’hexagone dès la fin du mois de décembre.
La prudence est naturellement de mise, mais les chercheurs ont découvert par le biais d’une analyse rétrospective d’échantillons prélevés sur quatorze patients en soins intensifs un cas positif de Covid-19. Le patient touché était un résident français âgé de quarante-deux ans qui n’avait pas visité la Chine et qui a été hospitalisé… le 27 décembre.
Plus intriguant, il ne s’agit aucunement d’un cas isolé. Aicha, une secrétaire médicale de cinquante-sept ans, a en effet été hospitalisée dès la mi-janvier avec des symptômes respiratoires graves. Et d’après son époux, un médecin travaillant à Marseille, cette dernière présentait plusieurs symptômes cliniques de la maladie, à commencer par la perte du goût et de l’odorat. Néanmoins, les tests menés à l’époque n’ont pas été concluants.
Un virus difficile à suivre
De leur côté, les autorités sanitaires de Wuhan ont recensé leur premier cas le 8 décembre, mais l’un des premiers patients avait commencé à présenter des symptômes dès le 1er décembre. Le facteur de contagiosité du virus étant ce qu’il est, ces patients ont très bien pu contaminer plusieurs personnes avant de présenter les premiers symptômes de la maladie, ce qui expliquerait bien entendu l’origine de ces cas.
Dans l’absolu, cela ne change évidemment rien. Peu importe que les premiers cas remontent à décembre, janvier, février ou mars, la maladie reste la même.
Et si les chercheurs semblent faire pas mal de progrès en la matière, le virus reste tout aussi dangereux. Il convient donc de continuer à appliquer les gestes barrière et la distanciation sociale préconisés par les pouvoirs publics.