Après que Square Enix a levé le voile sur une statue de Tina de Final Fantasy VI mise en vente à plus de 10 000 euros, le créateur de la saga Hironobu Sakaguchi est apparu inquiet sur le tarif mis en place par son ex-employeur.
Parce que la bonne nostalgie fera toujours vendre, Square Enix avait lancé, en 2020, une gamme de produits dérivés appelée “Masterline”. Une série introduite avec plusieurs modèles de statue issus du jeu NieR: Automata. La qualité de détail et de finition semblait être au rendez-vous, d’où les tarifs particulièrement élevés établis par Square Enix : de 979 à 3 399 dollars (de 916 à 3 180 euros environ).
Dimanche, en présentant une nouvelle statue, représentant cette fois le visuel du personnage de Tina de Final Fantasy VI dans son armure Magitek, Square Enix pouvait espérer faire une nouvelle fois sensation. L’échelle est ici d’1/6, contre 1/4 pour les statues de NieR: Automata, mais dans les deux cas, des parties sont amovibles.
Une statue “Masterline” de Final Fantasy VI qui coûte plus cher que le budget de FANTASIAN
Square Enix a annoncé que la SQEX MASTERLINE FFVI sera vendue 1,485 million de yens, ce qui correspond à près de 11 000 euros. Seulement 600 pièces seront produites dont 150 pour le Japon, avec une répartition par pays amenée à évoluer selon l’état des commandes. Une fois que la quantité de production aura été atteinte, les précommandes seront clôturées. Sortie prévue pour le 28 juillet 2023.
Quelqu’un a rapidement réagi à cette annonce, et ce n’est pas n’importe qui puisque étant la personne ayant façonné la saga Final Fantasy à la fin des années 1980. Hironobu Sakaguchi, qui a depuis quitté Square Enix pour former son propre studio Mistwalker, n’a semblé retenir que le prix affiché pour la statue de Tina :
“Ce n’est pas un peu trop ?
Tu vas bien, Squeenix ?”
Le créateur souligne que la somme demandée est moindre que tout le budget nécessaire pour FANTASIAN, son dernier titre en date uniquement disponible pour l’heure via l’offre Apple Arcade. Aux dernières nouvelles, Hironobu Sakaguchi n’aurait pas encore obtenu de réponse à sa préoccupation. “Nous allons bien” serait celle qui expliquerait cela.
Source : compte Twitter de Hironobu Sakaguchi (via Kotaku)