Le cyberharcèlement en hausse avec les confinements

Depuis quelques années, avec l’avènement et la vulgarisation des réseaux sociaux, les observateurs ont constaté que le harcèlement scolaire prend de plus en plus d’ampleur en ligne. D’après une étude menée par l’ONU l’année dernière, ce nouveau fléau a touché environ un jeune sur trois, et a particulièrement affecté un adolescent sur 5.

Selon un récent constat de l’association e-Enfance, de plus en plus de cas de cyberharcèlement ont été enregistrés depuis le confinement.

Une jeune fille baignée par la lumière du soleil
Crédits Pixabay

Concrètement, une hausse de 26 % des cas de harcèlement en ligne a été signalée par rapport à septembre 2019. Il semble que cette tendance ait un lien avec la présence exclusive des adolescentes sur les réseaux sociaux, ce qui les expose davantage aux risques. Elle s’expliquerait également par le fait que davantage de parents équipent leurs enfants d’appareils numériques à un âge de plus en plus avancé.

D’après la directrice générale de l’association e-Enfance, il y a eu deux fois plus de signalements de cyberharcèlement depuis le confinement.

De nombreux signalements sur le chantage sexuel à la webcam

L’association a déclaré avoir coopéré avec des plateformes comme Snapchat et Instagram pour fermer certains comptes. Pour cause, ces derniers étaient liés à des cyberviolences avérées, comme le chantage sexuel à la webcam ou le revenge porn.

« Le chantage sexuel à la webcam demeure encore le motif de signalement le plus fréquent, qui touche souvent des garçons de 14 ans. » La représentante de l’association s’inquiète particulièrement sur ce qui pourrait advenir des adolescents qui en feront l’expérience « seuls sur leur smartphone ».

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Promouvoir un code de bonnes pratiques sur internet

À titre d’exemple, revenons sur le cas d’Émilie, une adolescente de 13 ans. Elle a été harcelée par son ancienne copine avant mars. Par contre, depuis le confinement, la harceleuse l’aurait ajoutée à plusieurs groupes et fait propager des rumeurs à son sujet. Elle a alors reçu des messages d’insultes et de menaces depuis de nombreux inconnus. Actuellement, Émilie dit « aller mieux », mais elle a dû se consacrer à des séances avec le psychologue et changer de collège.

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Afin de lutter contre ce fléau, qui s’abat particulièrement sur les mineurs, les autorités françaises prévoient de promouvoir « un code de bonnes pratiques sur internet ». Il s’agira essentiellement de former les adolescents et les parents sur les approches adéquates pour se préserver ou protéger ses enfants lors de l’utilisation des appareils numériques.

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