Le diable de Tasmanie pourrait bien être sauvé grâce à la technologie cloud et à l’informatique de pointe

Selon la directrice de recherche de l’AWGG (Australasian Wildlife Genomics Group) à la faculté des sciences de l’Université de Sydney, Carolyn Hogg, durant les deux siècles qui ont précédé, l’Australie a vu plus de 29 de ses espèces animales disparaître. C’est très alarmant, car l’Australie détient ainsi le taux d’extinction de mammifères le plus élevé au monde.

Justement, parmi les mammifères qui sont actuellement menacés d’extinction, le diable de Tasmanie est en première ligne.

Crédits Pixabay

Pour information, le diable de Tasmanie est une espèce qu’on ne trouve qu’en Tasmanie (sud-est de l’Australie) et actuellement, divers facteurs entrent en jeu et la menace d’extinction. Afin de la sauver, Hogg s’est lancée dans la recherche en génomique sur cette espèce dans le cadre du programme intergouvernemental, Save the Tasmanian Devil. Et elle fait appel à la technologie cloud d’Amazon et à l’informatique de pointe pour y arriver.

Différents facteurs entrent en jeu dans cette menace d’extinction du diable de Tasmanie

Tout d’abord, il est important de noter que plusieurs facteurs sont à l’origine de cette menace d’extinction du diable de Tasmanie. On peut, par exemple, citer les dégâts causés par l’homme. Mais il y a également le cancer, qui cause 80 % de la réduction de la population des diables de Tasmanie.

Il faut comprendre qu’au fur et à mesure que la population de diables de Tasmanie baisse, sa diversité génétique en va de même. À cela, s’ajoutent la consanguinité et un affaiblissement du système immunitaire. Le diable de Tasmanie se retrouve ainsi plus exposé aux maladies.

En disposant du génome de cet animal, les responsables de la conservation sur le terrain disposeront des informations scientifiques et des meilleurs conseils de préventions pour le protéger.

Le génome du diable de Tasmanie pourra être conservé et partagé

Selon Carolyn Hogg, la seule solution est donc le séquençage du génome de l’animal. Et pour mettre en place des projets de génome à grande échelle, il faut avoir recours au cloud. Grâce à cet outil, il sera en effet possible de massivement « partager des idées, des données, des techniques et des outils ».

En outre, le cloud est un moyen particulièrement efficace, que ce soit pour le domaine de la gestion des ressources et des financements, de la mutualisation et du partage d’informations. Le cloud peut ainsi  être une immense bibliothèque génomique, qui sera à la disposition des chercheurs responsables de la conservation, tant pour le diable de Tasmanie que pour d’autres espèces menacées.

Ainsi, grâce à Amazon Web Services et à la capacité de calcul d’une application en ligne appelée RONIN,  le « puzzle génomique » de nombreux animaux est en bonne voie d’être mieux comprise et documentée.

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