Le gouvernement sud-coréen mise sur un bracelet connecté pour inciter les malades du COVID-19 à respecter la quarantaine

Si pour essayer de lutter contre le COVID-19, la majorité des pays du monde optent pour le confinement de leurs populations, ce n’est pas le cas pour la Corée du Sud.

Plutôt que de choisir la stratégie du confinement de la population, le gouvernement sud-coréen a en effet préféré miser sur le dépistage en masse pour ensuite uniquement mettre les personnes positives au Sars-CoV-2 en quarantaine. En parallèle, les autorités sud-coréennes se servent d’une application permettant de surveiller les personnes malades du COVID-19 qui sont consignées chez elles.

Crédits Pixabay

Malgré tout, de nombreuses personnes infectées n’ont pas respecté la quarantaine. Aussi, la Corée du Sud est contrainte d’imposer une nouvelle règle plus ou moins … draconienne. Les personnes qui enfreignent les règles de quarantaine seront désormais obligées de porter un bracelet connecté qui permettra de les surveiller régulièrement.

Surveiller de près ces malades qui ne respectent pas la quarantaine

Selon les informations relayées par Nikkei Asian Review, ces bracelets sont connectés par Bluetooth à une application mobile qui permettra de s’assurer que les personnes infectées par le Sars-CoV-2 gardent en permanence leur smartphone à portée de main afin de les localiser.

Grâce à cette application, les autorités seront en mesure de savoir si les personnes malades respectent ou non les mesures prescrites. Au cas où la personne concernée essaye de détruire son bracelet connecté, cela sera immédiatement signalé aux autorités et des mesures seront prises.

Les sanctions qui seront imposées aux récidivistes seront sévères. En effet, ceux qui ne respectent pas la quarantaine peuvent écoper d’une amende de 7 500 €, ainsi qu’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à un an.

Une décision justifiée par le nombre d’infractions constatées

Selon certains avocats, l’imposition de ces bracelets connectés afin de suivre les personnes infectées par le Sars-CoV-2 est une atteinte aux droits de l’homme. Ceci étant, grâce à une enquête menée par le gouvernement, 80 % de la population sud-coréenne serait d’accord pour que cette mesure soit mise en place.

De plus, selon les déclarations du Premier ministre de la Corée du Sud, Chung Sye-Kyun, sur 57 000 malades du COVID-19 surveillés, 160 n’ont pas respecté les règles d’isolement. Tandis que certains ne répondaient pas aux appels téléphoniques, d’autres sortaient de chez eux sans prévenir.

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