Le Japon adopte des mesures draconiennes sur les échanges cryptographiques avec la Russie

Dans la matinée du jeudi 24 février, le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré publiquement à la télévision avoir pris la décision de lancer une « opération militaire » en Ukraine. Suite aux ordres de Poutine, les troupes russes ont ainsi envahi l’Ukraine.

Depuis, plusieurs pays et organisations internationales ont annoncé à la chaîne des sanctions principalement économiques. Le Royaume-Uni a, par exemple, décidé de geler les actifs des banques russes sur leur territoire. Mais dernièrement, la plus grande sanction prononcée concerne l’exclusion des banques russes de la plateforme interbancaire Swift.

Seulement, la cryptographie pourrait être une alternative des Russes pour échapper à cette mesure. C’est pourquoi, d’autres mesures complémentaires ont été discutées par le G7.

Le Japon soutient à 100% le G7

Un haut responsable de l’Agence des services financiers du Japon a déclaré que les autorités japonaises soutiennent les efforts du G7 et qu’elles vont se proclamer le plus tôt possible à ce sujet. Vendredi dernier, suite à la déclaration du G7, le gouvernement japonais a prohibé, dans un communiqué conjoint, tout échange cryptographique avec des actifs subissant une situation de gel.

Par ailleurs, le gouvernement japonais a déclaré que ceux qui enfreindront ce règlement subiront une peine allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement ou une amende s’élevant à 1 million de yens, équivalant à 8 000 dollars. Néanmoins, le Japon a pris du retard, les alliés du G7 et le groupe des 20 ont déjà sollicité une plus grande réglementation des « stablecoins ».

Tous contre la Russie pour mettre fin à la guerre russo-ukrainienne

Nombreux pays et organisations internationales ont conscience que les cryptomonnaies peuvent représenter une échappatoire aux sanctions financières imposées à la Russie. Par conséquent, le groupe G7 a fait une annonce. Il fera payer des coûts aux entités russes qui utilisent des actifs numériques afin d’éviter les mesures mises en place et mettre leur argent à l’abri.

Pour réussir à dissuader Poutine de faire machine arrière et de lui faire payer ses actions, les Etats-Unis, le G7 et l’Union Européenne ont pris la décision de modifier le statut de «nation la plus favorisée» dont la Russie bénéficie. Pour simplifier, ils comptent augmenter les taxes douanières sur d’innombrables produits russes.

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