La nouvelle est tombée au début du mois de décembre 2020 : Sébastien Thoen a été renvoyé par Canal+ pour avoir participé à une vidéo parodique de l’émission « L’Heure des pros. » Malgré cette décision inattendue, le show doit continuer. Canal+ a donc dû lui trouver un remplaçant pour présenter le « Journal du Hard. »
La chaîne n’a pas eu à chercher loin. On apprend grâce à Le Parisien que Canal+ a choisi l’actrice érotique Lele O pour prendre la place de Sébastien Thoen. Cette dernière est connue pour ses vidéos X artistiques sur Pornhub, mais pas que. Elle présente également depuis trois ans le film X du mois de dos, pour dissimuler son visage.

Lele O fera ses premiers pas en tant que présentatrice du JDH le samedi 2 janvier 2021, vers minuit.
Canal+ est satisfait de son choix
Anne-Sophie Hunault, rédactrice en chef de cette édition spéciale, a confirmé cette information à travers un communiqué.
« Lele O, qui était notre coordinatrice intimité sur les tournages, s’inscrit parfaitement dans la ligne éditoriale éthique du Journal du hard. Elle revendique son droit à disposer de son corps comme elle l’entend et en toute liberté », lit-on.
Lele O ne dérogera pas à sa règle d’or qui est celle de ne pas dévoiler son visage. L’actrice qui est aussi connue pour être la voix du podcast VOXX fera donc sa présentation de dos. Pour l’heure, la principale intéressée ne s’est pas exprimée sur le choix de Canal+.
Un renvoi qui a fait des émules
Reste à savoir ce que Sébastien Thoen pense de la décision de la chaîne. Il est à noter qu’il travaillait pour Canal+ depuis 20 ans avant de se faire licencier. Son renvoi n’est donc pas passé inaperçu.
Sébastien Thoen a pu compter sur le soutien de la société des journalistes (SDJ) du groupe Canal+.
« Nous, journalistes du service des sports de Canal+ et/ou rédaction du groupe Canal+, nous indignons de cette éviction arbitraire. Rien ne saurait justifier ces atteintes répétées à la liberté d’expression lorsque celle-ci s’inscrit dans le respect des limites prévues de la loi. Nous revendiquons à nouveau le droit pour tout collaborateur du groupe d’exercer son métier sans craindre d’être licencié, écarté, inquiété si ce qu’il dit ou écrit déplaît à notre direction », lit-on dans un communiqué.
Ses collègues estiment qu’il n’a « pas eu la sortie qu’il aurait méritée. »