Le MIT développe un appareil capable de produire de l’eau à partir de l’air du désert

Des équipes du Massachussets Institute of Technology ont mis au point un dispositif permettant de produire de l’eau à partir de l’air, et ce, même dans un endroit aussi sec et aride qu’un désert.

Récemment, des chercheurs ont apporté des preuves sur le concept présenté l’année dernière par le professeur Gail E.Kendall et Evelyn Wang, du département de génie mécanique du MIT.

C’est le jeudi 22 mars 2018 que les chercheurs ont fait part du résultat de leurs recherches dans la revue Nature Communications. Cette étude a été principalement menée par le chercheur postdoctoral du MIT, Sameer rao et l’ancien étudiant Hyumno Kim. Ils étaient assistés par quatre autres chercheurs du MIT et de l’Université de Californie à Berkley.

Le dispositif mis au point par l’équipe a été testé dans la ville de Tempe, Arizona, et les résultats ont été plus que positifs.

Tant qu’il y a de l’humidité, il y a de l’eau

David L.Chandler, du bureau des nouvelles du MIT, a déclaré dans un article paru le jeudi 22 mars 2018 que lors des expérimentations, le dispositif a réussi à prélever de l’eau dans l’air sec du désert. L’explication à ce phénomène serait que même dans les endroits les plus arides de la Terre, s’il y a juste un peu d’humidité dans l’air, il est possible de la convertir en eau potable.

Selon Evelyn Wang, les documents qu’elle a fait paraître l’année dernière ont suscité de nombreux scepticismes ainsi que de nombreuses critiques. Encore plus suite au battage médiatique provoqué par ces déclarations.

Néanmoins, les tests effectués sur ce nouvel appareil apportent tous les éléments de réponses aux questions restées en suspens jusqu’alors.

Un dispositif rivalisant avec les méthodes d’extraction d’eau actuelles

Ce dispositif a été créé à partir de structures organométalliques, connues sous la dénomination MOF. Ce sont des matériaux de surface créés assez récemment. Ce système, qui n’est alimenté que par la lumière du soleil, permet ainsi d’extraire de l’eau potable à partir de l’humidité de l’air.

Les méthodes actuelles d’extraction de l’eau à partir de l’air requièrent que cette humidité soit de moins de 100% pour les méthodes de brouillard et de plus de 50% pour les méthodes de réfrigération à récupération de rosée. Le dispositif du MIT extrait de l’eau de l’air même si l’humidité présente dans celui-ci n’est que de 10%.

Pour le moment, les matériaux de ce système ne permettent d’avoir qu’un quart de litre d’eau par jour. Néanmoins, Hyumno Kim assure qu’en optimisant le choix des matériaux, le volume d’eau extrait quotidiennement pourrait atteindre le triple de son volume actuel.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.