Le mystère de la consommation excessive des neurones résolu

Contrairement aux autres organes, du corps, le cerveau, même repos, consomme plus d’énergie. Le cerveau dispose de 4 éléments indispensables dans son fonctionnement. Il s’agit des neurones, des présynaptiques, des neurotransmetteurs et des postsynaptiques. En réalité, les neurotransmetteurs sont libérés des présynaptiques par des neurones pour se diriger vers les postsynaptiques. C’est ce phénomène qui traduit les réactions volontaires ou involontaires.

représentation des activités neuronales du cerveau

Des scientifiques ont finalement compris que le problème se trouvait au niveau du processus d’emballage des neurotransmetteurs. En fait, les neurones utilisent de minuscules capsules (vésicules synaptiques) pour conduire les neurotransmetteurs vers d’autres neurones. Résultat : ce phénomène pompe assez d’énergie chimique.

Le rôle des vésicules synaptiques dans l’organisme

Les vésicules synaptiques sont des cellules des terminaux présynaptiques. Tout d’abord, l’on constate une inactivité synaptique lorsque le cerveau est au repos. C’est à ce moment-là que les vésicules se dotent suffisamment de plusieurs neurotransmetteurs chacune. Normalement, une vésicule chargée ne devrait pas consommer d’énergie. Les scientifiques ont découvert un « effluve de protons » et une « enzyme » toute particulière. Ces éléments accompagnent une vésicule dans son fonctionnement, d’où la consommation excessive des neurones.

« (…) le seuil d’énergie pour le changement de forme de transporteur a été réglé à un niveau bas par l’évolution pour permettre un rechargement plus rapide des neurotransmetteurs pendant l’activité synaptique, et donc une réflexion et une action plus rapide. »

Dr Timothy Ryan, l’auteur principal de la découverte

Les effets néfastes de la fuite d’énergie cérébrale

Après avoir découvert la cause profonde des fuites d’énergie cérébrale, les scientifiques ont pu identifier certaines conséquences négatives. En effet, la maladie d’Alzheimer et celle de Parkinson sont les principales déficiences soulignées. Étant incurables, ces maladies se traduisent par la déconnexion neuronale, donc la dégradation cérébrale.

Néanmoins, les scientifiques pensent qu’il y a un moyen immédiat pour éradiquer ces maux cérébraux. C’est d’ailleurs ce qui justifie les motivations du Dr Ryan. Ce dernier a déclaré que :

« Si nous avions un moyen de réduire en toute sécurité cette fuite d’énergie et donc de ralentir le métabolisme cérébral, cela pourrait avoir un impact clinique très important. »

Dr Timothy Ryan

Selon les auteurs de la recherche, la consommation excessive des neurones serait une préoccupation datant de plusieurs années. Cette fuite d’énergie cérébrale sera-t-elle encore à redouter d’ici quelques années ? En effet, avec les progrès faits au niveau de la santé, l’on peut s’attendre à la mise en place d’une solution curative.

SOURCE : SCITECHDAILY

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.