Le préservatif du futur s’est trouvé un nom !

GelDOM. Il est possible que ces six lettres n’évoquent rien en vous et c’est parfaitement normal car elles font référence à un produit qui n’est pas encore disponible sur le marché. Elles désignent effectivement la capote du futur, et plus précisément le fameux préservatif mis au point par des chercheurs australiens.

Ce n’est pas la première fois que ce produit fait parler de lui et il a même été évoqué dans ces lignes au début de l’année. Il ne portait pas de nom à l’époque mais beaucoup de choses ont changé en l’espace de quelques mois.

GelDOM
Je vous présente le préservatif du futur.

Oui et on peut même dire que le projet avance à grands pas.

Les premiers préservatifs datent de l’Egypte Antique

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le préservatif n’est pas une invention récente. Les premiers modèles ont été créés par les égyptiens en 3 000 avant Jésus Christ et ils étaient faits avec des boyaux de moutons et des vessies de porc.

Il fallait être sacrément motivé pour s’installer là dedans.

Charles Goodyear et Thomas Hancock ont décidé de remettre le concept au goût du jour en 1844 et ils ont alors commencé à produire des préservatifs en caoutchouc. Le truc le plus dingue, c’est qu’ils n’étaient pas à usage unique et il était ainsi possible de les utiliser plusieurs fois d’affilée.

La toute première capote en latex a été fabriquée en 1880 mais elle n’était pas très utilisée à l’époque et il faudra attendre les années 30 pour qu’il commence à se démocratiser.

Et depuis, plus rien.

En mars 2013, Bill et Melinda Gates ont lancé un défi au monde entier. Ils ont effectivement proposé aux entreprises et aux chercheurs de réinventer le préservatif et de travailler sur de nouveaux modèles plus agréables à porter.

Bill Gates a soutenu le projet dès le départ

Plusieurs projets ont été présentés et le célèbre couple a décidé de soutenir un préservatif imaginé par des chercheurs travaillant pour l’Université de Wollongong. Il leur a alors versé la coquette somme de 100 000 $ pour les aider à financer le projet.

Il faut croire qu’ils ont eu du nez car ces chercheurs sont parvenus à leurs fins et ils ont ainsi donné vie au… GelDOM.

Contrairement aux préservatifs traditionnels, cette capote n’est pas faite en latex mais en hydrogel. Elle est aussi résistante et extensible qu’un modèle traditionnel mais elle se rapproche davantage du film alimentaire et elle est du coup beaucoup plus confortable à porter.

Elle a surtout un atout de taille : elle ressemble à du tissu humain et elle offre ainsi des sensations relativement proches de celles d’un rapport non protégé.

Bref, le GelDOM a absolument tout pour plaire mais il faudra sans doute attendre encore quelques mois avant la mise sur le marché des premiers modèles. En attendant, faites attention à vous et aux autres.

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