Le Québec a désormais un nouvel outil pour lutter contre les sextos et les nudes

Si le confinement est indispensable pour empêcher la propagation du Coronavirus, il n’est pas sans impact sur de nombreux plans. Socialement par exemple, le confinement a malheureusement contribué à faire grimper le nombre de sextos échangés chez les adolescents. Sans penser aux conséquences, ils sont nombreux à s’envoyer des images et des vidéos intimes par message.

Ce qu’ils ne savent pas, c’est que leurs sextos peuvent être utilisés à des fins malveillantes : par exemple pour faire du chantage ou pire, ils sont partagés sur la toile par vengeance (revenge porn).

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Crédits Pixabay

C’est ainsi qu’au Québec, les autorités ont décidé d’agir pour essayer d’endiguer le phénomène. La Sûreté du Québec a annoncé travailler en étroite collaboration avec la police de St-Jérôme pour déployer le « Projet SEXTO » qui vise à lutter contre le sextage chez les jeunes et les mineurs.

Lutter contre le phénomène et sensibiliser les jeunes

Dans un communiqué officiel, la Sûreté du Québec a indiqué que l’objectif du projet SEXTO est de « permettre aux écoles et au personnel policier d’intervenir dans un cadre défini avec des outils et une démarche d’intervention novatrice et unique afin de limiter la propagation des images et diminuera les conséquences pour les victimes. » Le projet ne vise donc pas seulement les forces de l’ordre, mais aussi le personnel des établissements scolaires.

« Une formation a été développée et sera maintenue à jour afin que les policiers et le personnel des écoles désignés puissent adapter leurs interventions auprès des adolescents concernés. Des trousses SEXTO seront aussi distribuées à ces intervenants formés dans les différentes écoles participantes afin de prêter assistance dans les situations de sextage chez leurs jeunes. »

Le projet prévoit également des campagnes de sensibilisation auprès des jeunes et des parents. « Il est primordial pour tous les partenaires de les sensibiliser et de les familiariser aux conséquences physiques, psychologiques, émotionnelles, sociales et légales du sextage », explique le communiqué.

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Le projet sera progressivement déployé sur tout le territoire

Il faut savoir que le projet SEXTO ne date pas d’hier : il a été créé en 2016 par la police de St-Jérôme dans le but de limiter le partage de sextos chez les jeunes. Aujourd’hui, la Sûreté du Québec s’engage à déployer progressivement le projet et sa formation partout sur l’ensemble du territoire québécois.

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Pour l’agent Robin Pouliot, initiateur et coordonnateur du projet à la police de St-Jérôme, il s’agit d’une grande victoire. En entrevue à CIME, l’agent Pouliot a confié sa joie de voir le projet prendre autant d’ampleur. A termes, il espère que SEXTO sera également déployé ailleurs au Canada. 

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