Le régulateurs japonais approuvent l’acquisition d’Activizion Blizzard par Microsoft

Le feuilleton autour de l’acquisition d’Activision Blizzard se poursuit de plus belle. Alors que Sony continue d’œuvrer par tous les moyens pour mettre les bâtons dans les roues de Microsoft, les autorités de régulation de certains pays donnent tour à tour leur feu vert à la réalisation de cette opération.

Activision Blizzard

Ainsi, après le Brésil, le Chili et l’Arabie saoudite, c’est le Japon qui vient d’annoncer que ce rachat ne leur posait pas de problème. Toutefois, bien que cette nouvelle décision lui allège un peu la tâche, le géant américain de la technologie devra encore se défendre devant les autorités américaines, britanniques et européennes. Ainsi, que faut-il finalement retenir de tout ceci ?

La JFTC donne son approbation à l’acquisition d’Activision Blizzard

Une nouvelle information vient de tomber en faveur de Microsoft. En effet, la Japan Fair Trade Commission (JFTC) vient d’approuver le projet de rachat d’Activision par la multinationale américaine. À l’issue d’un examen approfondi, l’autorité de régulation japonaise affirme que cette opération n’aura aucun effet préjudiciable sur la loi anti-monopole du pays.

Pour eux, cette fusion ne restreindra pas substantiellement la concurrence dans un certain domaine commercial. La commission n’émettra donc pas d’ordonnance de cessation et d’abstention contre l’intégration d’Activision Blizzard à Microsoft.

Par ailleurs, la JFTC ajoute également qu’il serait peu probable que cette acquisition puisse créer des contraintes d’approvisionnement sur d’autres plateformes. Pour cause, il existe de nombreuses entreprises concurrentes et les jeux sont aussi déployés sous format numérique. De ce fait, du moment où le rachat d’Activision n’entrainera pas la monopolisation du marché par Microsoft, l’équilibre actuel de l’industrie des jeux vidéo japonais sera maintenu.

Il faut dire que cela ne devrait pas vraiment enchanter Sony qui vient peut-être de perdre son duel avec Microsoft dans son propre pays. De son côté, la société basée à Redmond pourrait désormais se focaliser sur les prochaines échéances importantes en vue de la finalisation de cette acquisition.

D’autres combats importants attendent Microsoft dans les prochains jours

La multinationale américaine aura beaucoup à faire pour convaincre les autorités de régulation de l’UE, du Royaume-Uni et des États-Unis. Pour l’instant, ces dernières continuent d’analyser les impacts qu’une telle opération commerciale pourrait avoir sur leurs marchés respectifs.

Déjà en décembre 2022, la Commission fédérale du commerce américaine avait déposé une plainte contre le processus de rachat. Une audience est d’ailleurs prévue en Août pour ce fait. Dans le même temps, la Commission Européenne a également émis un avertissement antitrust formel et sa décision devrait être connue le 22 mai 2023.

Il convient de notifier que les choses se sont plutôt nettement améliorées du côté de la Grande-Bretagne. Bien qu’elle affiche toujours une certaine inquiétude par rapport à la réalisation de ce projet, l’autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) a finalement revu sa position. Elle affirme que cette fusion ne devrait pas affecter la concurrence au niveau des consoles.

Par contre, elle est toujours complexée par ce que pourrait devenir la concurrence dans les domaines des jeux cloud et des abonnements. Tout compte fait, d’ici le 26 Avril prochain, une décision devrait tomber de son côté.

 

SOURCE : GAMESINDUSTRY.BIZ

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