Le rhinocéros blanc du nord pourrait bien ne pas disparaître grâce à des embryons inséminés artificiellement

Toujours dans l’objectif de sauver les rhinocéros blancs du nord (Kenya), une équipe de chercheurs a enfin trouvé une solution pour tenter de préserver cette espèce de la disparition.

Ces scientifiques ont, en effet, tenté la reproduction artificielle en utilisant des œufs issus des femelles rhinocéros blancs du nord restantes (genre Ceratotherium) et des spermatozoïdes issus du dernier mâle de l’espèce, collectés de son vivant et conservés depuis en vue d’une utilisation future.

Crédits Pixabay

Selon Najib Balala, ministre kenyan de la Faune : « C’est incroyable de voir que nous serons en mesure de renverser la perte tragique de cette sous-espèce grâce à la science ». En effet, c’est une chance pour la population de rhinocéros blanc du nord qui pourrait ne pas s’éteindre.

Des rhinocéros blancs du sud serviront de mères porteuses

La principale cause de disparition des rhinocéros blancs du nord a été le braconnage dû aux vertus supposées de ses cornes, principalement médicinales.

Ainsi, pour sauver cette espèce, vu qu’actuellement il ne reste plus que deux femelles en vie, les scientifiques ont dû recourir aux rhinocéros blancs du sud du Kenya pour servir de mères porteuses dans le cadre de ce projet.

Il fait noter que le dernier mâle des rhinocéros blancs du nord est décédé en 2018 de vieillesse. Heureusement, les chercheurs ont eu la prudence de congeler ses spermatozoïdes. Ce qui a permis à ce projet d’insémination artificielle de voir le jour.

Un minimum de cinq bébés rhinos d’ici la prochaine décennie

Très optimistes, les chercheurs envisagent de créer le maximum d’embryons avec les ovules des deux dernières survivantes de rhinocéros blancs du nord : Najin et Fatu.

Jusqu’ici, les trois embryons les plus susceptibles de vivre sont ceux de Fatu, mais selon Thomas Hildebrandt, de l’Institut Leibniz pour la recherche zoologique et faunique en Allemagne : « l’équipe mettra tout en œuvre pour obtenir le même résultat avec Najin, 30 ans, avant qu’il ne soit trop tard pour elle ».

En fait, compte tenu de la complexité, de telles démarches peuvent prendre des années (environ une décennie), mais cette équipe de chercheurs est assez sûre de sa réussite et compte obtenir le maximum de petits rhinocéros blanc du nord jusqu’à ce que les deux femelles ne soient plus capables de se reproduire.

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