Une nouvelle étude a récemment montré que l’hypertension artérielle pouvait être déterminée bien avant la naissance d’un individu. Pour ce faire, les chercheurs se sont basés sur les résultats d’une étude réalisée précédemment. Plus précisément, il s’agissait d’une enquête visant à surveiller le développement physique et sanitaire des sujets sélectionnés depuis 1989.
En fait, certains facteurs environnementaux et le style de vie influenceraient l’état de santé du futur bébé, et ce, dès la grossesse. Le bébé pourrait, par exemple, développer une maladie cardiaque à un âge plus avancé. Le risque d’accident cérébral n’est pas non plus à écarter.
Cette étude a la particularité d’être la première analyse comparative entre les modèles du développement fœtal et la tension artérielle de la personne adulte.
Les stratégies d’analyse utilisées et quelques observations
Selon le Dr Ashish Yadav, qui a dirigé l’étude, de précédentes études ont considéré que le poids de naissance représentait un indice fiable de la croissance intra-utérine. Ces travaux ont établi une corrélation. L’expert a pris les mesures obtenues par échographie à plusieurs phases de la gestation provenant de la Raine.
« Nous avons remarqué que les nourrissons dont la tête et le ventre croissent moins vite que la normale lors de la gestation sont plus exposés à l’hypertension une fois adultes, avec une pression systolique supérieure à 3, 5 mmHg. »
Docteur Ashish Yadav, spécialiste de la santé publique et doctorant
Les apports de l’étude concernant ce risque d’hypertension artérielle
En réalité, les résultats de cette étude ont apporté de nouveaux éléments prouvant l’existence de divers modèles de développement du fœtus. Ceux-ci joueraient un rôle crucial dans le risque que court un enfant de développer une cardiopathie ou un AVC à l’avenir.
Le Dr Yadav a également identifié certains éléments de la maternité qui ont une influence sur le développement du futur bébé. Au nombre de ces facteurs, il a mentionné : le diabète et l’hypertension durant la gestation, la consommation de tabac et le poids de la mère. Pour ce dernier, les mesures de santé visant à combattre ces indicateurs de risque sont susceptibles de prévenir l’apparition de maladies cardiovasculaires.
« En identifiant rapidement les bébés à risque, nous pourrions inciter à la prudence dans le style de vie et la prise en charge des risques sanitaires ultérieurs. »
Docteur Ashish Yadav, spécialiste de la santé publique et doctorant
SOURCE : MIRAGENEWS