Le SETI va rendre publiques ses recherches en matière de vie extraterrestre

En 1960, les astronomes ont commencé à s’intéresser sérieusement à la recherche de la vie extraterrestre à travers le SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence). Depuis, l’institut a accumulé de nombreuses archives liées aux projets de recherches scientifiques sur les extraterrestres. Cependant, la difficulté de se situer par rapport aux études déjà accomplies et leurs résultats constitue parfois un blocage pour les chercheurs professionnels et amateurs.

Le SETI a enfin mis en ligne un outil interactif qui devrait résoudre ce problème. Baptisé Technosearch, celui-ci permet à la communauté SETI de suivre et de mettre à jour toutes les recherches SETI effectuées et leurs résultats. La plateforme web contient 140 explorations différentes, dont 102 recherches radio et 38 recherches optiques.

Forme de vie extraterrestre

La nouvelle base de données a été présentée le 9 janvier lors de la 223e réunion de l’American Astronomical Society. Elle peut être consultée via https://technosearch.seti.org/.

Un outil qui peut être utilisé par toute la communauté

L’initiative vient de Jill Tarter, pionnière et cofondatrice de l’Institut SETI. Pour développer la base de données, elle a travaillé avec d’anciens stagiaires de Research Experience for Undergraduates (REU), des étudiants des cycles supérieurs collaborant avec le professeur Jason Wright de la Penn State University, et Andrew Garcia, étudiant du RETI Institute SEA 2018.

« J’ai commencé à conserver ces archives de recherche alors que j’étais étudiant », a raconté Jill Tarter. « Certains des papiers originaux ont été présentés lors de conférences, ou parus dans des revues obscures difficiles d’accès pour les nouveaux venus dans le domaine SETI. Je suis ravie que nous ayons maintenant un outil qui peut être utilisé par toute la communauté et une méthodologie pour le maintenir à jour. »

Un instrument important pour les astronomes et les amateurs

Au début, Andrew Garcia aurait apporté son aide au Dr Tarter en considérant le projet comme un travail de vacance.

« J’ai acquis la conviction que Technosearch va devenir un instrument important pour les astronomes et les amateurs intéressés à explorer le cosmos à la recherche d’indices d’autres civilisations technologiques », a-t-il souligné.

« Nous ne saurons pas où chercher des preuves demain si nous ne savons pas où nous avons déjà cherché. Technosearch nous aidera à faire la chronique de l’endroit et de la façon dont nous avons examiné le ciel. J’aimerais remercier le programme NSF REU et programme CAMPARE pour leurs encouragements et leur soutien tout au long de ce projet. »

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