Le sixième sens existerait bien en fin de compte

On sait déjà que les animaux en disposent et une recherche scientifique prouve enfin que l’homme aussi en possède. Il se trouve que les êtres humains possèdent bel et bien un sixième sens. Des recherches menées par des scientifiques américains et japonais révèlent que l’homme possède en fait une sorte de sixième sens pour le magnétisme.

Les chercheurs ont découvert que les ondes cérébrales humaines réagissent au champ magnétique de la Terre. Une telle faculté est d’autant plus étonnante, car les spécialistes ont également découvert qu’elle se manifeste de manière totalement inconsciente chez les individus.

Crédits Pixabay

Des tests ont été menés sur une vingtaine de volontaires. Les résultats de l’étude ont ensuite été publiés sur le site eNeuro le 18 mars 2019.

Des expériences passionnantes

Les scientifiques ont mené des expériences auprès de 26 participants. Le test consiste principalement à les placer dans une pièce parfaitement sombre et silencieuse. Puis, les chercheurs ont entouré la chambre en question de bobines électriques qui génèrent un champ magnétique.

Les volontaires devaient garder les yeux fermés durant tout le test. À la place, les chercheurs leur ont fait porter une casquette EEG. L’accessoire permettait d’enregistrer leur activité cérébrale pendant que le champ magnétique qui les entoure se mettait à tourner dans différentes directions.

Une faculté encore mystérieuse

Certains animaux comme les oiseaux et les poissons sont capables de détecter le champ magnétique terrestre. Ils s’en servent généralement pour la navigation. Pour ce qui est de l’homme, les scientifiques ne savent pas encore à quoi pourrait bien lui servir cet étrange « sixième sens. »

Les chercheurs ne sont également pas encore parvenus à déterminer avec exactitude comment le cerveau fait pour capter le champ magnétique terrestre. Certains avancent que c’est grâce à la présence de cellules sensorielles qui contiennent un minéral magnétique appelé « magnétite » et que l’on retrouve également dans le cerveau de la truite magnétoréceptrice.

Les recherches continuent pour en avoir le cœur net. Comme l’explique Michael Winklhofer, chercheur en magnétoréception à l’Université d’Oldenburg en Allemagne : « Nous pouvons essayer de identifier la région du cerveau dont elle est originaire et d’essayer d’identifier la nature des cellules. »

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