Le tueur d’Orlando a regardé sur Facebook si on parlait de lui

Omar Mateen a tué pas moins de 49 personnes le week-end dernier durant un assaut armé visant une boîte de nuit de la ville, le Pulse. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette dernière était essentiellement fréquentée par un public homosexuel. Oui, et si l’on en croit une lettre publiée récemment par un sénateur américain, alors le tueur aurait regardé à plusieurs reprises sur Facebook si on parlait de lui… et ce avant et pendant l’attaque.

La scène s’est déroulée dimanche dernier, au petit matin, dans une discothèque de la ville d’Orlando. Omar Mateen est entré avec une arme à feu entre les mains et il a ouvert le feu sur la foule.

Omar Mateen
Omar Mateen aurait posté plusieurs messages sur Facebook pendant la fusillade.

Il a tué 49 personnes et fait des dizaines de blessés. La plupart des survivants garderont d’ailleurs des séquelles physiques ou psychologiques à vie.

Omar Mateen est entré dans le discothèque et il a ouvert le feu

Durant leur enquête, les autorités américaines se sont rendus compte que le forcené avait été très actif sur Facebook durant l’attaque et il aurait même utilisé pas moins de cinq comptes fictifs afin de publier des messages extrémistes.

C’est en tout cas ce qui est mentionné dans la lettre de Ron Johnson, le président de la commission sur la sécurité intérieure du Sénat, une lettre directement adressée à l’homme à Mark Zuckerberg.

Dans sa missive, l’élu républicain indique notamment que Mateen avait posté sur Facebook un statut afin d’affirmer son allégeance au groupuscule Etat Islamiste. Il aurait aussi publié un autre messages condamnant les “manières dégoutantes de l’Occident” et indiquant que “les vrais musulmans” ne les accepteront jamais.

Comme si cela ne suffisait pas, il aurait en plus promis d’autres attaques à venir, toujours sur le sol américain.

Omar Mateen aurait posté plusieurs messages sur Facebook pendant l’attaque

D’après le courrier, le tueur aurait aussi cherché des informations sur le réseau social et sur d’autres sites, des informations portant sur le carnage qu’il était en train de commettre. Le parlementaire indique notamment qu’il aurait effectué des recherches sur des termes comme “fusillade” ou encore “Pulse Orlando”.

Il souhaitait visiblement se retrouver sous les feux des projecteurs.

Facebook a confirmé avoir bien reçu cette lettre. Si l’entreprise n’a pas encore répondu à Ron Johnson, elle a indiqué qu’elle travaillait avec les enquêteurs depuis le début de l’affaire.

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