Polémiques et craintes, tels sont les deux mots les plus associés au déconfinement progressif que le gouvernement français envisage de mettre en vigueur à partir du 11 mai 2020. Entre autres, la question sur le respect de la distanciation sociale dans les transports en commun demeure problématique.
Le discours du Premier ministre Edouard Phillipe sur le maintien des gestes arrière dans les bus et les tramways n’a pas rassuré. Comment pourra-t-on alors se déplacer sans s’exposer aux risques d’éventuelle contamination dans les transports publics?

Deux options se présentent. Il y a d’une part l’utilisation de voiture individuelle et de l’autre part l’usage des deux roues à moteur ou non.
Les probabilités de l’après-confinement
À la levée du confinement, il va sans dire qu’un bon nombre de résidents français vont opter pour les voitures individuelles. Bien que ce soit une solution rassurante, ce n’est pas très écologique. On sait très bien aussi que la possibilité d’y avoir recours ou même de prendre un taxi tous les jours n’est pas donnée à tout le monde. Il en est de même pour les motos.
Pour leur part, la circulation en vélos et la marche à pied requièrent de gros efforts physiques et beaucoup plus de temps de déplacement.
L’utilisation de vélos à assistance électrique ou VAE pour les déplacements quotidiens restent cependant une alternative durable à considérer. Déjà en 2019, le vélo électrique a eu une part de marché de 45,2% en France. 388 000 unités de ce moyen de transport économique et écologique ont été vendues l’année dernière.
Les avantages d’un VAE
Le président de la Fédération des Usagers de la Bicyclette(FUB) Olivier Schneider est convaincu que le VAE est le moyen de transport le plus adapté pour la période d’après confinement. Ce qui est sûr c’est qu’en vélo, on ne risque pas de contamination par le contact dans la mesure où le minimum espacement entre deux personnes sera respecté.
En plus d’être économique, le VAE donne à l’utilisateur une occasion d’exercer une activité sportive modérée et de contourner le stress et la mortalité précoce. Il ne faut pas toutefois oublier les problèmes relatifs au stationnement. Dans les zones denses, il est presque impossible de trouver une place pour se garer. Et la situation sera encore plus compliquée après le confinement.