Le X37B serait en train de tester une technologie solaire

Pandémie de Coronavirus ou pas, la conquête de l’espace continue d’avancer et à grands pas même ! Dernière nouvelle et pas des moindres : la technologie solaire s’invite dans les étoiles ! Mi-mars 2021, l’US Space Force a en effet donné des nouvelles de son avion spatial robotique, le « X-37B ».

Parmi ses nombreuses tâches et missions, l’avion présente la particularité d’embarquer un « module d’antenne radiofréquence photovoltaïque » baptisé PRAM-FX.

Crédits Pixabay

Cette tuile carrée d’environ 30 cm est une expérience du Laboratoire de recherche navale (LNR) dans la cadre d’une étude impliquant l’énergie solaire et l’énergie micro-ondes à radiofréquence (RF). La tâche de PRAM-FX consiste en effet à recueillir l’énergie solaire pour la convertir en énergie RF.

Les prémices d’une technologie ambitieuse…

Cela fait presque un an que PRAM-FX mène ses étranges expériences dans l’espace… mais pourquoi transformer l’énergie solaire en énergie RF exactement ?

Eh bien, il se trouve que les scientifiques envisagent d’exploiter l’énergie solaire spatiale pour alimenter la Terre. Comme l’explique John Mankins, président d’Artemis Innovation Management Solutions, LLC, elle représente tout de même une source d’énergie à la fois illimitée et durable.

Elle pourrait aussi être utilisée pour faire fonctionner les engins et appareils utilisés par les astronautes et les colonies dans l’espace. Les chercheurs sont d’ores et déjà impatients de la concrétiser davantage !

Les résultats préliminaires sont encourageants

Bien que nous soyons encore loin de la mise au point d’une technologie solaire comme dans les films de science-fiction, les premiers résultats préliminaires avec PRAM-FX sont très prometteurs. Les résultats ont été dévoilés en début d’année dans un article publié dans le Journal of Microwaves de l’Institut des ingénieurs en électricité et en électronique (IEEE).

« Bien que ces résultats soient préliminaires, ils se comparent favorablement aux performances documentées lors des tests au sol, qui ont également démontré une efficacité totale de 8% du module. Au fur et à mesure que l’expérience se poursuit, une image complète des performances du module dans différentes conditions d’éclairage et de température dans l’environnement spatial être découvert », a fièrement indiqué Paul Jaffe, co-auteur de l’article et chef de file dans le domaine de l’innovation et du rayonnement solaire spatial chez NRL.

Et ce n’est que le début, car les Etats-Unis ne sont pas les seuls à s’intéresser au potentiel de l’énergie solaire spatiale. C’est notamment le cas de la Chine qui « vient d’approuver la formation d’un comité au niveau national sur l’énergie solaire spatiale et la transmission d’énergie sans fil, ce qui augmentera l’importance de leur programme de recherche et développement déjà solide. »

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