Les auteurs de vidéos “anti-vaccins” ne seront plus rémunérés par YouTube

Le message est clair, YouTube ne veut pas cautionner les vidéos présentes sur sa plateforme qui vont à l’encontre de sa politique sur les contenus dangereux ou nuisibles.

Dans sa ligne de mire, les chaînes qui font l’apologie de propos antivaccins, considérés comme enfreignant sa politique, ne pourront plus accéder aux services de monétisation à travers la diffusion d’annonces publicitaires.

Les auteurs de vidéos "anti-vaccins" ne seront pas rémunérés par YouTube
Crédits pixabay.com

Après Pinterest qui a bloqué, plus tôt en semaine, les recherches concernant des contenus “antivaccin” ou “antivaccination” au niveau de son service, YouTube est donc le second acteur majeur des réseaux sociaux qui prend position par rapport à cette situation.

Une politique d’utilisation qui a toujours été de mise

Répondant aux questions de Business Insider, un porte-parole de la plateforme s’est exprimé en ces termes : YouTube applique “des règles strictes aux vidéos sur lesquelles nous autorisons la diffusion d’annonces. Les vidéos qui promeuvent un contenu antivaccination contreviennent à ces règles. Nous appliquons ces règles avec vigueur et si nous trouvons une vidéo qui les enfreint, nous prenons immédiatement des mesures et supprimons les annonces “.

La prise de position de YouTube dans cette affaire tient également de l’indignation de certains annonceurs qui ont vu leurs séquences publicitaires être diffusées sur des chaînes qui cautionnent le mouvement “antivaccination”, à une époque où des épidémies de rougeoles sévissent et prennent de l’ampleur.

Les réseaux sociaux au cœur des campagnes anti-vaccins

Un rapport de BuzzFeed News indique que des chaînes YouTube proposant des contenus à caractère “antivaccins” ont pu bénéficier des services de diffusion d’annonces, donc de monétisation, dans le dos des annonceurs.

YouTube a ainsi empêché que trois chaînes, à savoir VAXXED TV, iHealthTub, et LarryCook333, puissent bénéficier de la diffusion de publicités, en mettant en avant sa politique concernant les contenus à caractère dangereux ou nuisible.

Les réseaux sociaux, dans leur portée et la facilité avec laquelle certaines idées peuvent se propager, constituent un vecteur que les partisans de la lutte antivaccination affectionnent.

Un membre du Congrès a d’ailleurs attiré l’attention de Mark Zuckerberg (Facebook) et de Sundar Pichai (Google) sur son inquiétude face aux propos et contenus, présents sur leurs sites, qui “découragent les parents de vacciner leurs enfants”.

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