Des chercheurs ont trouvé 968 espèces de microbes dans les glaciers tibétains

Les glaciers ne sont pas les meilleurs endroits de notre planète pour espérer trouver de la vie. En effet, entre froid, manque de ressources, et fort rayonnement solaire, etc. on peut dire que les conditions ne sont pas très engageantes. Ceci dit, les recherches réalisées ces dernières années ont démontré que même dans des environnements très inhospitaliers, la vie peut toujours se développer.

Preuve en est, une équipe de chercheurs a récemment découvert 968 espèces de microbes dans des glaciers du plateau tibétain. Une découverte qui a nécessité 4 ans d’efforts, couvrant les écosystèmes microbiens de 21 glaciers tibétains.

micro-organisme

Cerise sur le gâteau, 82 % des microbes identifiés sont de nouvelles espèces.

Pour mieux connaître le microbiome des glaciers

Directement associé au réchauffement climatique et à ses effets, le recul de certains écosystèmes tels que les pergélisols et les glaciers – l’Antarctique ou le Groenland par exemple – sont aujourd’hui à la une des préoccupations de la communauté scientifique. En cause, il y a le bouleversement de tout le mécanisme climatique à l’échelle du globe et bien sûr la montée du niveau de la mer.

Mais une menace plus insidieuse se profile à l’horizon, à travers les microorganismes que ces écosystèmes ont piégé au cours de dizaines, voire de centaines de milliers d’années. Microorganismes dont nous ne savons quasiment encore rien et dont les conséquences sont potentiellement dangereuses s’ils se retrouvaient relâchés dans la nature. La découverte de 28 types de virus inconnus il y a deux ans de cela au Tibet en est un parfait exemple.

Pour en revenir à la récente découverte, s’inscrivant dans le cadre d’un projet baptisé Tibetan Glacier Genome and Gene (TG2G), les chercheurs veulent constituer un catalogue génomique et génétique des microbes contemporains, mais également plus anciens, présents dans les glaciers tibétains.

À terme, ce serait très intéressant d’un point de vue scientifique de faire la même démarche pour les autres écosystèmes glacés de la planète, selon ces derniers. Ceci afin de conserver une trace de la vie si jamais ces écosystèmes venaient, un jour, à disparaître. Et pourquoi pas faire face aux menaces que les microbes, virus, et autres microorganismes représentent dans un monde qui peine encore à se relever de la Covid.

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