Les FBOT (fast blue optical transients) sont des émissions d’énergie observables dans l’univers qui se déplacent à la vitesse de la lumière. Cependant, des doutes règnent sur la véritable provenance de ce phénomène stellaire. À cet effet, une récente étude a révélé que l’hydrogène pourrait être la clé de formation des cocons qui se transforment finalement en explosion d’énergie.

En effet, ces cocons sont dus aux jets qui naissent de l’implosion d’une étoile mourante. Ensuite, ces écoulements se frottent aux couches de l’étoile mourante pour donner une enveloppe épaisse. Pour mieux cerner ces phénomènes, les chercheurs ont mis au point une modélisation complexe.
Ore Gottlieb, du Center for Interdisciplinary Exploration and Research in Astrophysics (CIERA) de Northwestern, a dirigé la recherche. La recherche a été publiée dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.
Un cocon se transformant en sphère énergétique
Lorsqu’un astre massif meurt, il produit des émissions de matière qui avoisinent la vélocité de la lumière. Ces écoulements rentrent en contact avec les restes de l’étoile qui disparaît pour former un cocon. Ensuite, l’étirement appliqué par le jet au cocon se refroidit, libérant ainsi une énorme quantité d’énergie sous forme de lumière bleue.
« Lorsque le jet se déplace à travers l’étoile, il forme une structure étendue, connue sous le nom de cocon. »
Ore Gottlieb, du Center for Interdisciplinary Exploration and Research in Astrophysics (CIERA) de Northwestern
L’hydrogène aurait-il un rôle dans la formation du cocon ?
Une grande partie de la communauté scientifique s’est questionnée sur la réelle provenance des FBOT puisqu’ils sont un peu semblables aux GRB (Gamma Ray Bursts). En réalité, ces rayons sont aussi associés aux étoiles qui implosent. Ainsi, lorsqu’un astre massif manque de carburant et crée un trou de verre, il projette des jets pour former une dense quantité d’énergie gamma.
Cependant, les étoiles comportant de l’hydrogène l’emmagasinent au sein de leur enveloppe externe, beaucoup trop dense pour que des projections s’en échappent. Par conséquent, le jet ne quittera jamais l’étoile, et c’est la cause principale pour laquelle il n’arrive pas à produire un GRB.
« Aucune trace d’hydrogène n’a été retrouvée dans rayonnements de type GRB, alors que dans les FBOT, nous voyons ce gaz partout. Par conséquent, il se pourrait que ces deux rayonnements soient différents. Mais nous devons continuer à observer les FBOT pour avoir des données supplémentaires. »
Ore Gottlieb, boursier Rothschild au Center for Interdisciplinary Exploration and Research in Astrophysics (CIERA) de Northwestern
SOURCE : SCITECHDAILY