Les États-Unis et la Chine prévoient chacun d’envoyer des sondes spatiales vers Mars, alors que la planète rouge sera particulièrement proche de la Terre cet été. Du côté des États-Unis, ce sera l’occasion pour le binôme Perseverance/Ingenuity de se lancer à la conquête de Mars, tandis que pour la Chine, ce sera l’objectif de Tianwen-1.
Et récemment, on a appris que les Émirats arabes unis veulent également participer à cette course vers la planète rouge en y envoyant un satellite baptisé Hope, en vue d’étudier son atmosphère pendant une année terrestre. Une mission qui sera la seconde pour la toute jeune nation spatiale qui a mis en orbite son premier satellite, DubaiSat-2, en 2013.

Interrogé par Space.com, Omran Sharaf, le chef de la mission Hope, ne manque pas de montrer sa peur et son angoisse par rapport à ce défi de taille. Un défi à relever qui permettra également aux Émirats arabes unis de rattraper les avancées des autres pays en matière d’exploration spatiale, mais également à ses scientifiques de faire leurs preuves.
Hope ira étudier minutieusement l’atmosphère martienne
Selon la responsable scientifique de la mission Hope et ministre d’État des Émirats arabes unis pour les sciences avancées, Sarah Al Amiri, le système météorologique de Mars reste encore incompris, ce qui les a poussés à mettre cette mission en place.
Toutes les couches de l’atmosphère martienne seront ainsi minutieusement scrutées à l’aide d’instruments de pointe que Hope embarquera.
Il s’agira notamment d’une caméra particulièrement sensible aux longueurs d’onde optiques et ultraviolettes, et de spectromètres dédiés à l’infrarouge et à l’ultraviolet. Ainsi, on pourra récolter plusieurs types de données en même temps.
Grâce à des plans d’observations bien élaborés, les scientifiques espèrent ainsi récolter beaucoup d’informations sur la façon avec laquelle chaque zone observée évolue au fil du temps. Cela permettra de à terme d’obtenir une carte complète de l’atmosphère de Mars, selon Al Amiri.
Le chef de la mission Hope a ajouté que si tout se passe comme prévu, Hope pourra atteindre la planète rouge au mois de février de l’année prochaine. Et si l’orbiteur ne rencontre pas de problème une fois sur place, il pourra passer une, voire deux années à scruter l’atmosphère de Mars.