Les Etats-Unis continuent d’accuser Huawei d’espionnage

Le torchon continue de brûler entre le gouvernement américain et le géant chinois Huawei. Depuis le début de l’année, les États-Unis essayent de dissuader les pays européens de confier le déploiement de la 5G à Huawei, qu’ils accusent d’espionnage. En réponse aux doléances américaines, de nombreux pays européens ont envoyé une fin de non-recevoir.

En dépit de cela, la chasse aux sorcières de l’administration Trump continue. Pour mener à bien sa guerre contre la firme chinoise, le Pays de l’oncle Sam envisagerait de créer une alliance avec Nokia et/ou Ericsson dans le développement et le déploiement de son propre réseau 5G.

5G
Crédits Pixabay

Le procureur général William Barr a même évoqué « une prise de contrôle d’Ericsson et/ou Nokia par les États-Unis directement ou par le biais d’un consortium d’entreprises américaines et alliées » lors d’une interview accordée à The Wall Street Journal.

Des partenaires de confiance

En dépit des accusations d’espionnage dont fait l’objet Huawei, certains pays membres de l’Union européenne, comme le Royaume-Uni, lui ont accordé sa confiance. Pour contrer l’expansion du géant chinois, les États-Unis prévoiraient de collaborer avec Nokia et/ou Ericsson qu’ils considèrent comme des partenaires de confiance.

William Barr va plus loin en expliquant que tous les alliés des États-Unis devraient suivre la même voie. « Nos plus proches alliés et nous-mêmes devons certainement envisager cette approche activement. »

Les États-Unis veulent rattraper leur retard

Lors d’une conférence pour le Center for Strategic and International Studies, William Barr a affirmé qu’il croyait fermement qu’un partenariat avec Nokia et Ericsson ou même l’acquisition de l’une de ces deux entreprises européennes aiderait les États-Unis à prendre le dessus sur Huawei. « Mettre notre grand marché et notre puissance financière derrière l’une de ces entreprises, ou les deux, en ferait un concurrent plus redoutable et élimineraient les inquiétudes quant à sa pérennité. »

Malgré les critiques et les accusations du gouvernement américain, Huawei reste le leader dans le secteur des infrastructures de télécommunication. On peut donc comprendre que certains pays européens rechignent à se passer de son aide pour assurer le déploiement de la 5G. Pour le moment, les États-Unis se retrouvent derrière le géant chinois en ce qui concerne le développement de son réseau 5G.

A travers un partenariat avec Nokia et/ou Ericsson, ils espèrent rattraper ce retard.

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