Les Etats-Unis et la Grande Bretagne accusent la Russie d’avoir mené les cyberattaques ukrainiennes

En janvier, les sites web des agences gouvernementales ukrainiennes ainsi que des grandes banques ont fait face à des cyberattaques. Anne Neuberger, conseillère adjointe à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a affirmé qu’elle disposait de preuves laissant à penser que le service de renseignement russe (GRU) est derrière ces attaques. La Grande Bretagne a aussi émis une déclaration allant dans le même sens.

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Des accusations avec preuves à l’appui ?

Anne Neuberger a déclaré que « le gouvernement américain dispose d’informations techniques reliant le GRU aux attaques ». Elle a ajouté que « le service de renseignement russe a été témoin de la transmission de gros volumes de communication vers des domaines et des adresses IP basés en Ukraine ».

D’après cette conseillère, bien que les attaques aient réussi à supprimer les sites web ukrainiens ciblés, elles ont eu un impact minime car les responsables du pays ont agi rapidement et efficacement. Par la suite, la Grande Bretagne a aussi attribué publiquement les cyberattaques à la Russie, rapporte Reuters et Associated Press.

L’Ukraine pointe aussi la Russie du doigt

Le site du ministère ukrainien de la Défense et des Affaires étrangères figurait parmi les sites web touchés. Un message qui se traduit par « Ukrainiens ! Toutes vos données personnelles ont été téléchargées sur le réseau public. Toutes les données de l’ordinateur sont détruites, il est impossible de les restaurer. » a été laissé. Dans ce message, il est aussi question de « terres historiques », avec des versions barrées de la carte et du drapeau de l’Ukraine.

Le ministre ukrainien de l’information de l’époque a déclaré qu’il y avait des indications que la Russie a effectivement été derrière ces attaques. De plus, le ministère de la Culture et de la Politique de l’information considère que la mention des groupes ethniques extrémistes ukrainiens n’est qu’une tentative d’esquive de la part des Russes.

Les prémices d’une guerre

Neuberger a déclaré que la Maison Blanche défie ouvertement le Kremlin puisque la communauté mondiale doit être prête à faire la lumière sur la cyber-criminalité et à tenir les acteurs responsables de toute activité qui perturbe ou sabote le réseau. 

Malgré les impacts limités de ces attaques, la Maison Blanche pense que le Kremlin pourrait mener des activités plus perturbatrices à l’avenir, suivies d’une invasion de l’Ukraine. Le président Biden lui-même a affirmé que les Etats-Unis avaient obtenu des renseignements indiquant l’invasion de l’Ukraine par la Russie dans les prochains jours.

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