
Les Etats-Unis vont accueillir la plus grande usine de viande artificielle du monde
L’entreprise israélienne Believer Meats, dont le nom était auparavant Future Meat, est en train de marquer l’histoire des viandes cultivées en laboratoire. En effet, l’entreprise est en ce moment en train de construire une nouvelle usine aux Etats-Unis, et cette nouvelle installation promet de booster considérablement la production de viande artificielle. D’après Believer Meats, l’usine, qui sera installée en Caroline du Nord, sera la plus grande du monde.
Believer Meats fait partie des entreprises qui ont comme objectif de réduire le coût de la viande cultivée en laboratoire. Au cours de ces dernières années, la compagnie a accompli de nombreuses réalisations. Elle a par exemple ouvert sa première usine en Israël et a réalisé des investissements qui ont permis de réduire le coût de sa viande de poulet artificielle à 1,62 euro le blanc de poulet.

Un leader mondial
Believer Meats compte continuer à se développer grâce à sa première usine commerciale aux Etats-Unis. Cette usine, bâtie à Wilson en Caroline du Nord, couvrira une superficie de 18 500 m² lorsqu’elle sera achevée. Elle représentera alors le plus grand centre de production de viande cultivée au monde.
D’après Nicole Johnson-Hoffman, PDG de Believer Meats, cette installation va faire de l’entreprise un leader de l’industrie des viandes cultivées. Elle a ajouté que leur marque a continuellement montré son engagement à mettre à l’échelle la technologie et la capacité de production. Avec cette nouvelle usine aux Etats-Unis, ils se rapprochent de plus en plus de la phase de commercialisation.
Pour Johnson-Hoffman, Believer Meats est en train d’établir la norme au niveau mondial pour que les générations futures puissent manger et apprécier la viande.
La production de la nouvelle usine
En ce qui concerne le niveau de production de la nouvelle usine, celle-ci aura la capacité de produire au moins 10 000 tonnes de viande artificielle par an. Cela dépendra toutefois de l’approbation des régulateurs.
L’entreprise utilisera sa technique dénommée « processus de rajeunissement des médias ». Cela consiste à prélever des cellules d’animaux vivants, puis de les traiter dans des fermenteurs en acier inoxydable tout en les nourrissant avec des nutriments pour qu’elles prolifèrent et forment des tissus. Ces tissus deviennent les tranches de viande qui sont consommées.
Selon Johnson-Hoffman, la taille de cette usine représente un bond en avant vers la création d’une viande non seulement délicieuse, durable et nutritive, mais aussi largement accessible.
SOURCE: New Atlas