Les gènes « mathématiques » chez les poissons permettraient de lutter contre les maladies neurodégénératives

Une équipe internationale de chercheurs a récemment étudié les gènes des poissons afin de comprendre comment notre cerveau traite un problème de mathématiques. Cette étude apparemment anodine marque un grand pas vers la compréhension et le traitement du cerveau humain. Ils ont notamment passé en revue des centaines d’articles qui expliquent comment les poissons perçoivent les quantités.

Deux poissons rouges qui se rencontrent

Ces derniers semblent utiliser une partie du cerveau qui est similaire à la zone responsable du calcul chez les mammifères et les oiseaux. Les recherches sont encore en cours pour trouver les circuits cérébraux spécifiques qui rendent le traitement des nombres possible.

Toutefois, les résultats de cette étude pourraient déjà aider à mettre au point des traitements contre certaines maladies du cerveau humain.

De nombreuses expériences ont permis d’étudier le sens de la quantité chez les poissons

De nombreuses études ont déjà révélé la capacité des poissons, au même titre que les mammifères ou les oiseaux, à compter les objets. En effet, l’estimation de la quantité est essentielle à la survie d’un poisson. C’est pourquoi des centaines de poissons nagent ensemble afin de mieux échapper aux prédateurs marins.

Ces expériences ont notamment montré que le comportement des poissons est semblable à ceux des mammifères ou des oiseaux. Ils sont capables de faire la différence entre de grandes et de petites quantités. D’autres études encore plus poussées ont permis aux scientifiques de comprendre à quel point leurs stratégies de comptage sont similaires à celles des autres espèces.

La découverte du gène responsable du sens de la quantité fait avancer la médecine

Le professeur Giorgio Vallortigara, de l’université de Trente, en Italie, a d’ailleurs déclaré que le poisson-zèbre semble parmi les plus performants dans cet exercice. Ils ont alors décidé de s’intéresser aux gènes responsables de la formation des neurones spécifiques aux quantités normales et aux quantités discrètes.

La découverte de ces gènes responsables du sens de la quantité chez les poissons pourrait avoir des implications importantes pour la prise en charge des maladies affectant la cognition des nombres. En effet, ces maladies neurodéveloppementales comme la dyscalculie développementale touchent de nombreux enfants dans le monde.

SOURCE : PHYS

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