Le maïs fait partie des aliments les plus consommés dans le monde, car il représente 41 % des céréales cultivées, dépassant le blé qui arrive en deuxième position avec 40 %. Le continent américain est le plus grand producteur en la matière. Les États-Unis, qui plantent plus de 360 millions de tonnes par an, en exportent à peu près 50 millions. L’Argentine envoie 15 millions de tonnes à l’étranger, tandis que le Brésil culmine à 11 millions.
On en mange sous forme de salade, dans les soupes, intégré dans des sauces (maïzena). Parfois, il est tout simplement grillé sur son épi, ou bouilli dans de l’eau. Qu’il soit salé ou sucré, il est toujours délicieux et très rassasiant.
Pourtant, le blé indien est très difficile à digérer pour les humains. Quand on en mange sous sa forme complète, on remarque toujours des particules jaunes dans nos excréments.
Une graine particulièrement consistante
Les grains de maïs ont une concentration particulièrement importante en cellulose, une fibre végétale que le corps humain n’arrive pas à absorber. Celle-ci constitue l’enveloppe qui protège le noyau contre les aléas climatiques et les attaques microbiennes. Aucun de nos sucs digestifs ne peut en venir à bout, pas même les bactéries qui peuplent nos intestins. Pourtant, les enzymes que nous produisons sont bien capables de dissoudre d’autres types de fibres, comme la pectine ou la gomme de guar.
Même des animaux entièrement végétariens, comme les bovins, sont incapables de l’assimiler complètement. Ainsi, cette matière reste intacte dans son voyage de la bouche au rectum. En outre, la céréale jaune est assez résistante à la putréfaction naturelle. Malgré la fermentation qui a lieu dans le système intestinal, le granulé ne se décompose pas comme les autres aliments que nous ingérons.
Difficile à digérer, mais bon pour la santé
Les dix pour cent de cellulose qui composent la graine ne doivent pas nous empêcher de manger cet aliment. Le maïs est particulièrement riche en nutriments essentiels pour nos fonctions biologiques. Il contient une bonne dose de glucide lent, une source d’énergie et un élément important pour la construction cellulaire.
En outre, les fibres qui ne sont pas digérées aident le corps à évacuer les déchets qui s’accumulent dans le colon. Ce qui réduit le risque de développer des cancers dans cette zone sensible.
La céréale favorite des Américains est très riche en vitamine A et B, du potassium, ainsi que des caroténoïdes (comme dans les carottes). Elle est très bénéfique pour le cœur, les fonctions respiratoires, ainsi que les yeux.
En attendant c’est une culture qui demande énormément d’eau , résultat un asséchement des nappes phréatique plus rapide dans nos régions pour une plante qui vient d’Amérique du sud .
Je ne sais de où tu tiens tes recherches ou chiffres mais ils sont tous erronée.
Très trompeur comme article.
Elle demande énormément d’eau quand elle est cultivée dans de grands champs en terre nu arrosée à grand coup de canon aspergeur (60% de l’eau part dans l’air ou s’évapore).
Dans un jardin, sol paillé, c’est moins gourmand en eau que des tomates/melon/poivron/courgette, etc.
Ça fait plusieurs années que j’en cultive (en grain dur, culture total). C’est une très bonne céréale, et il est facile de devenir autonome en glucide vu le rendement par pied. Surtout si on cultive p.d.t et qlq légumineuses à côté.
Bien à vous.