Les sanctions de l’Union Européenne obligent la Russie à suspendre le lancement de Soyouz

La semaine dernière, la Russie a pris l’Ukraine en assaut pour qu’il n’intègre pas l’OTAN. Suite à cela, les Etats-Unis, le Royaume-Unis, l’Union Européenne, le Japon, l’Australie, la Nouvelle Zélande et le Taiwan ont donné de nombreuses injonctions à la Russie. Mais principalement dans le secteur aérospatial.

Le Soyouz est une fusée de classe moyenne censée compléter l’offre d’Arianespace et de Vega pour augmenter la compétitivité des lanceurs européens. Il s’agit du Soyouz ST-B, exploitée par Arianespace depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG) qui a pour rôle d’assurer l’envoi des cosmonautes dans des stations spatiales. Mais suite aux nouvelles sanctions écopées par la Russie, Roscosmos, l’agence chargée du programme spatial civil russe, va annuler toutes les opérations concernant les lancements spatiaux des Soyouz au CSG.

Soyouz

Les représailles de l’attaque de Vladimir Poutine

La même semaine où les Russes ont envahi l’Ukraine, la valeur des actions et de la monnaie du pays a considérablement chuté. De nombreux pays ont condamné les actions de la Russie. Boris Johnson, Premier ministre britannique, a martelé que le Royaume-Uni ferait tout pour éjecter petit à petit la Russie de l’économie mondiale. Quant au président américain Joe Biden, il a affirmé que “Poutine a lancé cette guerre”.

Concernant les opérations relatives aux fusées Soyouz et au CSG, Roscosmos a tweeté qu’en raison des sanctions européennes, il allait suspendre plusieurs de ses activités. La coopération avec des partenaires européens pour les lancements spatiaux depuis le cosmodrome de Kourou sera caduque. Pareil pour l’équipage de lancement consolidé travaillant dans ces lieux, Roscosmos les renvoie.

Roscosmos riposte en prenant des décisions

L’agence a proclamé qu’il envisageait de retirer l’ensemble des 87 salariés du CSG. Plusieurs missions aérospatiales seront donc soit annulées, soit reportées.

Prévu en avril, le lancement de deux satellites Galileo en orbite à l’aide d’une fusée Soyouz par Arianespace est pour l’instant en stand by. Idem pour la mission robotique sur Mars à laquelle la Russie et l’Europe devaient collaborer. Ou encore la mission d’exploration de Vénus, Venera-D, unissant les Etats-Unis et la Russie, qui n’aura pas lieu. Rogozine a mentionné que la relation entre la Russie et la NASA serait détruite, ce qui entraînera le déclin de la Station spatiale internationale.

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