Les scientifiques pensent que finalement, une influence de la Lune sur notre organisme ne serait pas à écarter

Au fil de l’histoire, de nombreuses théories sur les effets de la Lune et de ses cycles sur l’Homme et son organisme ont été évoquées, sans qu’il y ait des preuves scientifiques venant les appuyer.

Toutefois, du côté des chercheurs, la quête de preuves d’une corrélation entre les cycles lunaires et le comportement physiologique et biologique de l’organisme humain n’a jamais été aussi intéressante, particulièrement au niveau des effets de la Lune sur le sommeil et de l’humeur.

Crédits Pixabay

Thomas Wehr, un psychanalyste américain de renom a en effet trouvé que les différents épisodes des maladies de ses patients suivaient étrangement une étrange régularité, selon un rythme qui ne correspondrait pas à un processus biologique.

Des cycles de sautes d’humeur toutes les 2 semaines

Dans le cadre de son étude, Thomas Wehr a suivi 17 patients atteints de trouble bipolaire à cycle rapide. C’est une affection psychiatrique qui fait passer rapidement un patient d’un état dépressif à un état maniaque, et ce qu’a constaté le psychanalyste, c’est une étrange régularité entre les épisodes de la maladie de ces patients.

Or il se trouve que ces cycles, oscillant entre 14,8 jours pour les uns et 13,7 jours pour d’autres (soit environ deux semaines), suivaient l’évolution croissante ou décroissante de la Lune.

Un constat qui a conduit le scientifique à se demander s’il existait une quelconque influence externe sur ces cycles. Et la chose évidente à considérer était de savoir s’il existait une influence lunaire.

La quête d’un mécanisme pouvant l’expliquer

Quand on revient sur les éventuelles influences de la Lune sur le comportement et la nature humaine, on pense notamment à la fameuse légende des loups-garous, cet être mi-homme mi-loup qui se transforme en monstre à la faveur de la pleine Lune.

Néanmoins, au-delà des légendes, les chercheurs se penchent sur des théories plus “scientifiques” pour aborder la question.

Ainsi, la piste de l’oscillation gravitationnelle provoquée par la Lune, comme c’est le cas pour les marées, est évoquée. En effet, composé en assez grande quantité d’eau, le corps humain pourrait bien réagir de la même manière.

Dans une moindre mesure, certains sujets seraient également sensibles à une variation du champ magnétique, pouvant modifier la production d’ondes alpha par notre cerveau, et de cette manière, modifier la chimie de leurs cerveaux le rythme circadien qui gouverne le sommeil.

Pour le moment, bien que les mécanismes qui expliquent ces effets, Thomas Wehr concède que ses constats soulèvent bien des questions. Il faudra donc des études plus poussées pour savoir s’il existe réellement un lien entre le cycle lunaire et certains maux dont nous souffrons.

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