Ces derniers temps, on entend beaucoup parler de cas de variole du singe dans certains pays, et les responsables sanitaires dans le monde s’inquiètent. Ces cas de variole du singe ont été rapportés aux Etats-Unis où au moins un cas a été détecté, au Royaume-Uni où 9 cas ont été confirmés, et au Portugal où 5 cas ont été confirmés. A part cela, 13 cas suspects ont été rapportés au Canada, et 7 personnes en Espagne sont également suspectées d’être atteintes par la maladie.
La variole du singe est une maladie rare qui a un lien avec d’autres virus comme la variole ou petite vérole. Selon Anne Rimoin, professeur en épidémiologie à l’UCLA Fielding School of Public Health, la variole du singe n’apparait généralement pas au niveau global. Rimoin, ainsi que d’autres spécialistes, ont indiqué qu’une épidémie comme celle qui a lieu actuellement est « rare et inhabituelle ».
Ainsi, même si ce qui se passe en ce moment ne devrait pas semer la panique auprès des populations, les scientifiques et les responsables étatiques ne cachent pas leur inquiétude.
Une situation différente de la Covid-19
Le Massachusetts Department of Public Health pense que c’est un homme qui a récemment voyagé au Canada qui a apporté la variole du singe aux Etats-Unis. Toutefois, il y a déjà eu des cas de la maladie liés aux voyages dans le pays avant la confirmation de ce dernier cas.
On pourrait penser revivre une autre pandémie comme celle de la Covid-19, mais il y a quand même une grande différence. En effet, le virus de la variole du singe est rarement mortel. D’après le CDC, les symptômes qui apparaissent sont généralement de la fièvre, des maux de tête, des courbatures et de la fatigue. Mais une personne atteinte se rétablit dans la plupart des cas en quelques semaines.
En plus de cela, il existe déjà un vaccin qui a été testé et qui est efficace contre cette maladie. Des traitements antiviraux ont aussi donné des résultats satisfaisants.
Qu’en est-il de la transmission ?
Lorsqu’on pense à une maladie comme la variole du singe, on pense généralement à la transmission. D’après le CDC, il a été démontré que la transmission entre humains a lieu uniquement par l’intermédiaire d’une grande quantité de gouttelettes respiratoires.
Les responsables du Royaume-Uni ont toutefois déclaré que le tout premier cas connu dans le pays était lié à une personne qui a voyagé au Nigeria. Il est ainsi possible que les patients aient attrapé l’infection à travers une transmission communautaire.
Selon les explications d’Angela Rasmussen, virologue et chercheur à l’Université de Saskatchewan, si on se réfère aux informations qu’on possède actuellement, il semble que la maladie se propage à travers le contact entre personnes.
Les scientifiques continuent ainsi leurs recherches pour avoir une meilleure idée de la situation.
SOURCE: Futurism