Les secrets des trous noirs et de leurs particules presque révélés
Le désir de connaissance des lois de l’univers a poussé la communauté des scientifiques à mener des simulations et à tirer des théories basées sur les observations qui ont été faites. Ainsi, ces experts ont pu confirmer et infirmer bon nombre de ces hypothèses, mais des interrogations persistent. Depuis peu, un groupe d’experts a placé les trous noirs au centre des facteurs régissant les lois de l’univers.
En réalité, dans leur étude, ces chercheurs ont mis en évidence deux lois à savoir la théorie de la relativité générale d’Einstein et la physique des particules. Cependant, ces deux règles se contredisent. Par conséquent, des ordinateurs quantiques ont été utilisés pour réaliser des simulations et essayer de faire correspondre ces deux théories.
Parmi les chercheurs qui ont participé aux recherches figure Enrico Rinaldi, physicien à l’Université du Michigan et au RIKEN au Japon. En outre, les résultats des recherches ont été publiés dans la revue PRX Quantum.
Deux lois contradictoires
En effet, afin de mieux cerner ces phénomènes célestes, les scientifiques ont eu recours aux ordinateurs quantiques de même qu’à l’apprentissage automatique. Ainsi, à la suite de leurs études, ces chercheurs ont déduit que les trous de verre existent dans l’univers grâce à la théorie de la relativité universelle d’Einstein, qui gouverne l’espace à grande échelle.
Par ailleurs, les minuscules particules à l’extérieur de ces puits sans fonds vivent selon les règles de la matrice standard de la physique des particules, qui décrit l’univers aux minuscules échelles. Bien évidemment, il y a peu de concordance et beaucoup de désaccords entre les deux systèmes de données collectées.
« Relier les deux hypothèses est un obstacle de longue date en physique un problème que les scientifiques tentent de résoudre depuis fort longtemps. »
Enrico Rinaldi, physicien à l’Université du Michigan et au RIKEN au Japon
À la recherche d’un point d’accord entre ces théories
Une hypothèse serait que les mouvements des particules dans un plan bidimensionnel au-dessus du trou de verre reflèteraient les mouvements tridimensionnels de ce dernier. Ce mécanisme fait une analogie à l’image d’une projection holographique. En d’autres mots, il s’agirait de la dualité holographique.
Afin de tester cette nouvelle théorie, les chercheurs ont utilisé un ordinateur quantique pour simuler des particules qui représentent une projection d’un trou noir. Ensuite, ces experts ont utilisé l’intelligence artificielle pour analyser les interactions des particules les unes avec les autres. Ainsi, ces scientifiques espèrent que l’expérience leur offrira un aperçu du fonctionnement des particules et des trous noirs.
« Nous avons foi qu’en assimilant les principes de cette théorie des particules à travers les études numériques, nous cernerons mieux gravité. »
Enrico Rinaldi, physicien à l’Université du Michigan et au RIKEN au Japon
SOURCE : SPACE.COM
