Aux Etats-Unis, les sénateurs demandent des explications à Facebook, Apple et Google

Le jeudi 7 février 2019, trois sénateurs ont envoyé des lettres à Facebook, Apple et Google. Dans ces lettres, les sénateurs critiquent les applications de recherche controversées utilisées par le réseau social et le moteur de recherche. De plus, les sénateurs ont demandé à Apple de fournir des explications sur la manière dont elle gère son App Store.

Rappelons que Facebook a récemment fait l’objet de violentes critiques en raison du fait qu’il a payé des jeunes utilisateurs de 13 à 25 ans à 20 dollars par mois pour installer une application de suivi et de collecte de leur vie privée. Par la suite, il a été découvert que Google menait aussi une activité similaire. Apple, très à cheval sur le respect de ses règles, a bloqué l’autorisation des deux sociétés technologiques d’accéder aux applications iOS internes et ce, jusqu’à ce qu’elles se conforment aux règles d’Apple.

Les expéditeurs des lettres sont les sénateurs Richard Blumenthal, Edward Markey et Josh Hawley et leurs destinataires sont Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook ; Tim Cook, le PDG d’Apple et Hiroshi, le vice-président directeur des plateformes et des écosystèmes de Google.

Les sénateurs cuisinent Facebook

Dans le cas de Facebook, les lettres indiquent que la situation actuelle du réseau social ne fait que renforcer les «préoccupations de longue date » des sénateurs sur le fait que Facebook utilise ses produits pour « s’immiscer profondément dans la vie privée ».

Les sénateurs veulent ainsi que Zuckerberg leur dise quand ce projet de collecte de données a commencé, combien de mineurs y ont participé et comment ces données étaient stockées et utilisées.

Facebook, Google et Apple ont moins d’un mois pour répondre aux sénateurs

Du côté de Google et Apple, les sénateurs veulent aussi que le premier fournisse de plus amples informations sur ses applications de recherche et, particulièrement, sur les règles régissant le Google Play Store.

Quant à Apple, les sénateurs veulent savoir si l’entreprise a effectué une recherche proactive d’applications similaires à celles controversées sur son App Store.

Au vu de ces lettres, on peut s’attendre à ce que les sénateurs concoctent une nouvelle législation pour mieux réglementer les plateformes technologiques à l’avenir. Pour l’heure, aucune des trois entreprises n’a répondu ou émis de commentaires sur ces lettres. Toutefois, les sénateurs attendent des réponses claires, concises et précises des trois géants technologiques avant le vendredi 1er mars 2019.

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