Les taxis autonomes de General Motors ont commencé à accepter les paiements à San Francisco

La semaine du 20 juin dernier, l’entreprise General Motors a commencé à accepter les paiements venant des clients qui utilisent ses taxis autonomes. Les taxis en question font partie de la flotte de taxis robots du modèle Cruise, et n’ont plus besoin de conducteur de secours. La ville de San Francisco a été la première à adopter ce système payant, mais GM compte l’étendre à d’autres villes des Etats-Unis.

Selon les experts, ce que GM réalise en ce moment correspond à un moment historique dans le domaine du transport. Peu d’entreprises utilisent en effet des véhicules sans conducteur en public, et très peu parmi elles font payer pour un trajet. D’ailleurs, c’est seulement en mars dernier que les régulateurs fédéraux ont permis aux véhicules totalement autonomes de circuler. On parle ici des véhicules qui ne sont plus équipés d’instruments de contrôle manuels comme le volant.

Cruise de General Motors
Crédits ©unitysphere/123RF.COM

D’après le chef d’exploitation de Cruise, Gil West, il s’agit ici d’ « un moment semblable à celui des frères Wright ». Il a ajouté que si on pense à ce qui arrivera l’année prochaine et au-delà, on assistera à un « déploiement rapide du secteur ».

Le doute persiste

Même si certains véhicules autonomes semblent actuellement fonctionner correctement, il est difficile d’enlever le doute qui persiste dans l’esprit du public, notamment en ce qui concerne la sécurité.

En 2018, une voiture à conduite autonome avec un conducteur de secours a par exemple renversé et tué un piéton. Le blâme a initialement été jeté sur le conducteur inattentif mais l’incident a suscité un contrôle plus strict des véhicules autonomes.

Lors du développement des premiers véhicules sans chauffeur, on pensait qu’ils allaient rendre la conduite plus sure. Mais aujourd’hui, les données ne sont pas encore très claires.

Un risque de chômage ?

Si tout fonctionne comme prévu avec les taxis robots, un autre problème pourrait survenir dans le secteur du transport public, le chômage. Beaucoup de conducteurs risquent en effet de perdre leur emploi s’ils ne sont plus indispensables dans les secteurs comme le transport de passagers ou encore la livraison de marchandises.

En tout cas, attendons de voir les résultats de cette nouvelle phase entreprise par GM à San Francisco. Même si les résultats sont positifs, il faudra encore un certain temps avant que le système de transport ne devienne complètement autonome.

SOURCE: Futurism

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