
Les tueurs en série existent encore dans le monde d’aujourd’hui ?
Avec Ted Bundy, Harold Shipman, Michel Fourniret et bien d’autres encore, les années 70 à 90 ont été témoins de faits divers glaçants. Les tueurs en série ont longtemps marqué les esprits et terrorisé les rues de plusieurs villes. Heureusement, au cours des trois dernières décennies, le nombre de ces redoutables prédateurs aurait considérablement baissé. Toutefois, cette diminution ne signifie pas qu’il n’y en a plus.
C’est ce que trois jeunes femmes vont malheureusement découvrir en croisant le chemin d’un serial Killer moderne. Wheeler-Weaver, un jeune garçon de 25 ans, utilisait les applications de rencontre pour tendre un piège mortel à ses cibles. Il s’est rapidement fait arrêter grâce à la famille de Sarah Butler, la dernière victime présumée.
Ce récit lève le voile sur un fait troublant. En effet, bien que le nombre de tueurs en série recensé ait considérablement chuté, il en est de même pour le taux d’homicides élucidés par les forces de l’ordre. Des spécialistes avancent qu’au moins 2 % de ses affaires non résolues auraient été perpétrés par des serials killers.
Le tueur en série pris à son propre jeu
Khalil Wheeler-Weaver a été reconnu coupable d’enlèvement, agression et tentative de meurtre sur Tiffany Taylor, une rescapée. Il est également impliqué dans 11 chefs d’accusation, dont les meurtres de Robin West, 19 ans ; de Joanne Brown, 33 ans ; et de Sarah Butler, 20 ans. La dernière victime de Wheeler-Weaver a été contactée via la plateforme de rencontre « Tagged ». C’est ce même média social qui va permettre son arrestation.
Face au deuil, la famille de Sarah Butler ne pouvait pas rester ainsi longtemps sans réponse. Ses membres devancent alors la police et en ouvrant les réseaux de Sarah, ils vont rapidement repérer le compte de Wheeler-Weaver. Ses proches ont ainsi contacté l’assassin via un faux profil et ont averti la police du rendez-vous. C’est ainsi que Khalil Wheeler-Weaver est tombé dans son propre piège.
D’autres tueurs en série seraient en liberté
À partir des années 2000, la société entre dans une nouvelle ère et le phénomène des tueurs en série semble se raréfier. Face à cela, les avis des experts en criminologie divergent. D’une part, le FBI affirme que les serials killers représentent désormais moins de 1 % des meurtres, soit une baisse de 85 % en quelques décennies.
D’autre part, des experts tels que Thomas Hargrove, fondateur du Murder Accountability Project ainsi que Michael Arntfield, ancien inspecteur de police, réfutent les données du FBI. Selon eux, le nombre de tueurs en série non reconnue se situerait entre 2000 à 3000.
Ils appuient leurs hypothèses par la hausse du nombre d’homicides non élucidé au cours des dernières années. Selon eux, cela est dû au fait que tout comme la médecine légale, les tueurs en série ont aussi acquis une certaine expertise. Ainsi, en étudiant l’œuvre de leurs prédécesseurs, ils seraient de plus en plus aptes à commettre des crimes parfaits.
SOURCE : THEATLANTICA
je comprends que ça veut dire que le taux d’élucidation pour les homicides à également dégringolé ? Est-ce que je comprends juste ?