Les voyages dans le temps seraient théoriquement possibles, mais seulement dans un sens

Certes, grâce à la science, les hommes ont acquis une main mise sur une certaine partie de la nature. Il y a lieu de reconnaître que l’espèce humaine ne cesse de progresser dans la compréhension et la maîtrise de la dualité espace-temps. Toutefois, la fatalité et l’irréversibilité, qui font les plus grands chagrins des mortels, demeurent inchangées. Jusqu’ici, l’idée de voyager dans le temps (vers le passé ou vers le futur) semble utopique.

Néanmoins, comme le suggère l’adage, « il n’y a pas de grande réalisation qui n’ait été d’abord utopie ». En effet, la communauté scientifique commence à envisager la faisabilité d’un voyage à travers le temps.

Trou de ver

Se basant sur la loi de la relativité générale d’Albert Einstein,un astrophysicien du nom d’Ethan Siegel pense qu’il est théoriquement possible de faire comme Hiro Nakamura.

Un trou de ver traversable

Du point de vue de la physique quantique, les objets sont régis par de minuscules fluctuations d’énergie. Certaines d’entre elles sont dans la direction positive et d’autres sont dans la direction négative. La théorie veut que la rencontre entre d’une énergie forte, dense et positive avec une autre qui est forte, dense et négative provoque l’apparition d’un trou de ver quantique. Dans un bref instant, ce dernier peut alors être traversable.

Il faudra encore déployer beaucoup d’effort pour que cette transportation de particule dans l’espace se fasse à l’échelle des macroéléments. De plus, pour l’instant, les experts n’ont pas encore découvert des particules de masse à énergie négative. Néanmoins, théoriquement, elles devraient exister.

Une dilatation du temps

Par ailleurs, la loi de la relativité générale prend en compte celle de la relativité restreinte qui énonce que la vitesse de la lumière est constante. Ainsi, une horloge lumineuse semblera différente pour des observateurs qui ne se déplacent pas à la même vitesse. La règle suggère que, dans ce cas précis, les partis inertes et les parties en mouvement vieillissent suivant des rythmes différents.

Ainsi, à titre d’exemple, imaginons qu’un individu voyage à plus de 99,9 % de la vitesse de la lumière pour une durée d’une année. Supposons que sa destination est une étoile située à années-lumière de la Terre. Selon la logique, il surgira une corrélation entre son mouvement dans l’espace et son mouvement dans le temps. Concrètement, à cette vitesse, le premier sera plus conséquent que le second.

À cause de cette dilatation du temps, quand la personne sera de retour sur Terre, elle n’aura vieilli que d’une année. Cependant, elle remarquera que quatre-vingt-deux ans auront déjà passé. Comme dans un scénario de la série américaine 4400, elle aura sûrement des difficultés à reconnaître ses proches.

Traverser un trou de ver pour remonter le temps

Toutefois, ces règles changent totalement lorsqu’on ajoute un trou de ver dans l’équation. D’après Ethan Siegel, il serait en effet tout à fait possible de remonter le temps en traversant un trou de ver en s’appuyant une fois de plus sur la relativité du temps :

“Imaginez qu’une extrémité de trou de ver reste immobile à proximité de la Terre tandis que l’autre part dans un voyage relativiste proche de la vitesse de la lumière. Vous entrez ensuite dans l’extrémité du vortex qui se déplace rapidement après avoir été en mouvement pendant un an. Qu’est-ce qui se produit ?

Eh bien une année n’est pas la même pour tout le monde, surtout si elles se déplacent différemment dans le temps et l’espace. Si nous parlons des mêmes vitesses que nous l’avons fait plus tôt [cf les paragraphes précédents ndlr], l’extrémité ‘en mouvement’ du trou de ver aurait vieilli pendant quarante ans, mais l’extrémité ‘au repos’ aurait seulement vieilli d’un an. Entrez dans la fin relativiste du trou de ver et vous revenez sur Terre seulement un an après la création du trou de ver, alors que vous avez peut-être mis 40 ans à le traverser.”

En d’autres termes, si une personne avait créé un trou de ver il y a quarante ans, il serait théoriquement possible de remonter dans le temps et de se retrouver dans les années 70. Bien sûr, en pratique, rien ne dit que le corps humain serait en mesure de survivre à un tel voyage.

2 réflexions au sujet de “Les voyages dans le temps seraient théoriquement possibles, mais seulement dans un sens”

  1. Ou s’approcher pas trop près d’un objet extrêmement massif pour ensuite revenir sur terre. En y restant pas longtemps, et en revenant. Par exemple marcher a la surface du soleil. Si on y restait 1 s, 9 secondes secoulerait sur terre. Donc imaginez être en orbite près d’un objet qui fait 10 000 fois la masse du soleil ou 100 000 fois voir même 10 milliards de fois la masse du soleil. 1 seconde serait des mois voir des années sur terre.

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  2. QU’EST-CE QU’UN VORTEX ESPACE – TEMPS ET UN TROU DE VER ?
    Un Vortex Espace – Temps ou Porte Spatio-Temporelle est un 4ème type de VORTEX qui permet de voyager à la fois dans l’Espace et dans le Temps :
    -Voyager dans l’Espace en reliant un Univers Multiple à un autre,
    -Voyager dans l’Espace en reliant un Univers Parallèle à un autre,
    -Voyager dans l’Espace en reliant 2 points au sein du même Univers Multiple ou du même Univers Parallèle.
    Il permet de voyager également dans le Temps :
    -Du Futur vers le Passé,
    -Du Passé vers le Futur.
    Certains Vortex qui permettent de voyager dans l’Espace Temps sont appelés TROU DE VER.
    Définition d’un Trou de Ver :
    Un trou de ver est, en physique, un objet hypothétique qui relierait deux feuillets distincts ou deux régions distinctes de l’espace-temps et se manifesterait, d’un côté, comme un trou noir et, de l’autre côté, comme un trou blanc. Un trou de ver formerait un raccourci à travers l’espace-temps. Pour le représenter plus simplement, on peut se représenter l’espace-temps non en quatre dimensions mais en deux dimensions, à la manière d’un tapis ou d’une feuille de papier. La surface de cette feuille serait pliée sur elle-même dans un espace à trois dimensions. L’utilisation du raccourci « trou de ver » permettrait un voyage du point A directement au point B en un temps considérablement réduit par rapport au temps qu’il faudrait pour parcourir la distance séparant ces deux points de manière linéaire, à la surface de la feuille. Visuellement, il faut s’imaginer voyager non pas à la surface de la feuille de papier, mais à travers le trou de ver, la feuille étant repliée sur elle-même permet au point A de toucher directement le point B. La rencontre des deux points serait le trou de ver. L’utilisation d’un trou de ver permettrait le voyage d’un point de l’espace à un autre (déplacement dans l’espace), le voyage d’un point à l’autre du temps (déplacement dans le temps) et le voyage d’un point de l’espace-temps à un autre (déplacement à travers l’espace et en même temps à travers le temps). Les trous de ver sont des concepts purement théoriques : l’existence et la formation physique de tels objets dans l’Univers n’ont pas été vérifiées. Il ne faut pas les confondre avec les trous noirs, dont l’existence tend à être confirmée par de nombreuses observations, dont le champ gravitationnel est si intense qu’il empêche toute forme de matière de s’en échapper.
    Alain Mocchetti
    Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes
    Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985)
    UFR Sciences de Metz
    [email protected]
    [email protected]
    @AlainMocchetti

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