L’être humain résulterait d’une erreur génétique selon cette étude

La mutation génétique est une minuscule erreur qui se glisse dans les cellules au fil des millions de réplications réalisées par seconde. Si cette erreur n’est pas détectée, elle se fixe pour de bon sur le génome et influera le code génétique d’un individu. Ce sont des mutations génétiques qui sont à l’origine de la majorité des différences au sein de l’espèce humaine.

Ces mutations furent aussi à l’origine de l’évolution de l’homme, notamment en comparaison des autres espèces humaines, à commencer par l’Homme du Neandertal. De récentes études confirment l’impact de l’erreur génétique dans le développement d’un cerveau plus grand, donc plus complexe.

Crâne

Cette évolution du cerveau donnerait à l’homme une plus grande intelligence, sauf que les mutations génétiques auraient en même temps rendu ce cerveau plus vulnérable.

Le développement cérébral par mutation génétique

Ce sont les australopithèques qui ont été les premiers à développer leur cerveau. Une équipe de recherches de l’Institut flamand de biotechnologie de Belgique a trouvé dans les restes d’australopithèques des gènes « étrangers » à leur espèce. En réalité, ils avaient sous les yeux une des formes primitives de mutation génétique. L’erreur paraît infime, surtout quand on la compare aux milliards de réplications.

Pour autant, les conséquences de cette erreur sont importantes. La mutation a donné vie à de nouvelles cellules. Celles-ci vont produire une importante quantité de protéines, ce qui fera accroître l’intelligence de nos lointains ancêtres. Voilà comment le cerveau s’est complexifié, jusqu’à devenir capable de traiter en même temps une quantité importante d’informations.

L’intelligence n’est pas le propre de l’homo sapiens

Plusieurs espèces humaines avaient profité de mutations génétiques pour développer une intelligence. Evelyne Heyer, généticienne des populations, explique que l’Homme de Neandertal avait une vie sociale établie et il a développé des techniques de chasse performantes. Comme l’homo sapiens, l’Homme du Neandertal avait un cerveau d’une taille importante.

En sortant d’Afrique, l’homo sapiens rencontre donc un autre type d’homonidé qui, selon Evelyne Heyer, dominait seul jusque-là sur une vaste aire géographique. Les données génétiques prouvent que l’Homme du Neandertal a aussi connu d’importantes mutations utiles à son adaptation au Moyen-Orient mais surtout en Europe et jusqu’en Sibérie.

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