L’Hépatite B accompagne l’humanité depuis des siècles

La découverte d’une souche virale de l’hépatite B dans le corps d’un enfant de deux ans momifié depuis le XVIe siècle confirme que la maladie sévit depuis 400 ans au moins. Enterré dans la basilique de San Domenico Maggiore à Naples en Italie, cet enfant mort vers l’année 1569 a donc été victime de l’agent pathogène de l’hépatite B, et non de la variole comme on le supposait. C’est grâce à l’analyse génomique effectuée par les chercheurs de l’université McMaster que la vérité a été révélée.

Étant donné que les enfants infectés par le virus de l’hépatite B peuvent développer une éruption faciale, il était donc courant pour les médecins de ce temps de le prendre pour de la variole. Cette découverte montre aussi qu’il était plutôt difficile d’identifier une maladie infectieuse dans le passé. Il est donc très probable que cet enfant ne soit pas le premier cas de mort causée par l’hépatite B.

Momie

Cette découverte est donc la confirmation à l’hypothèse selon laquelle le VHB côtoie les humains depuis des siècles.

Une aide pour les soins de la maladie

Après cette découverte, on peut confirmer que le virus de l’hépatite B n’a pas évolué depuis plus de 400 ans, de quoi ébranler des chercheurs dans ce domaine. En déterminant la manière dont les pandémies se sont déroulées par le passé, il sera plus facile de le contrôler de nos jours.

Les informations reçues après les recherches menées sur la momie montrent l’importance d’effectuer une analyse moléculaire pour déterminer la présence des agents pathogènes.

Le VHB, une infection virale

Le VHB est une infection virale s’attaquant principalement au foie. Ce virus est à l’origine de maladies chroniques ou aigües comme le cancer du foie ou la cirrhose. Le VHB se transmet en général par le contact du sang ou de fluides corporels venant d’une personne infectée.

Aujourd’hui, on estime 257 millions de personnes atteintes de l’hépatite B dans le monde. Au cours de l’année 2015, 887 000 de personnes sont décédées suite à cette infection.

L’hépatite B est une maladie dangereuse pour l’humanité. Le résultat des recherches menées par l’université de McMaster aboutira-t-il vers des solutions efficaces et définitives contre la maladie ?

Crédits Photo : Gino Fornaciari, University of Pisa

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