L’histoire de Coober Pedy, une ville souterraine où il fait bon vivre

Vue du ciel, Coober Pedy ressemble à une constellation de maisons perdues dans le désert. Des constructions banales reposées ici et là sur de vastes étendues de terres percées de trous bizarres. Pourtant, plus de 2 500 individus, soit 80 % de la population de cette ville pas comme les autres, habitent dans des installations souterraines.

Bienvenu(e)s dans ce village d’Australie-Méridionale se trouvant à 1600 km de la capitale, situé en plein Outback, une région où il n’y a presque pas de précipitation durant toute l’année et où il fait très chaud.

Crédits Pixabay

En fait, cette agglomération atypique existe depuis plus de 100 ans et est même devenue au fil du temps une attraction touristique incontournable et un parfait exemple de la manière selon laquelle l’homme peut s’adapter à son environnement. D’ailleurs, pour concilier recherche de confort et conditions bioclimatiques, seriez-vous prêt(e)s à vous installer plusieurs mètres sous terre ?

Les souterrains de l’époque renferment actuellement une ville intégrale

Vers le milieu des années 1910, les premières installations ont commencé dans cet endroit où il ne fait pas tellement bon vivre, comme c’est un site particulièrement aride (la température estivale peut atteindre 120 °F, soit environ 49 °C). À l’époque, les mineurs exploraient le sous-sol de la région à la recherche d’opale.

Aussi en raison de la forte chaleur qui frappe la région, particulièrement  en été, ces mineurs ont trouvé que se planquer à l’ombre rend le milieu plus supportable, et justement, la température souterraine semble être plus fraîche et plus constante.

L’initiative a par la suite attiré les autochtones qui s’y sont mis à leur tour, aménageant des résidences plus conviviales et plus confortables sous terre à Coober Pedy.

Et au fil des années, les extractions d’opales ayant fait leur temps, les mines sont devenues des logements, des librairies, des bars, des maisons d’hôte, et même une église. Les anciens puits de mine ont naturellement évolué en conduits de ventilation.

Une ancienne mine d’opale devenue une ville pas commune où il fait bon vivre

Le seul hic est la difficulté d’approvisionnement en eau, à cause du climat sec. Mais la présence d’un bassin artésien, situé à environ 24 km de Coober Pedy a changé la donne. Après quelques aménagements fondamentaux, toutes les habitations de la ville ont bien accès à l’eau, à l’électricité et même à internet.

Les boutiques de la ville se situent, quant à eux, en surface, avec quelques adresses incontournables comme le célèbre Opal Bug où l’on peut acheter des souvenirs.

Si vous voulez y faire un petit tour, Coober Pedy est accessible aux visiteurs par avion, comme la ville a sa petite piste d’atterrissage, ou par voie ferroviaire via la ligne Darwin-Adélaïde, ou encore en voiture privée.

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