L’introduction des voitures autonomes aux USA ne sera pas pour cette année

Le Congrès américain a statué : l’introduction des voitures autonomes ne sera pas pour 2018. Par l’intermédiaire de quelques membres, le corps législatif des États-Unis a déclaré qu’il ne compte pas voter le projet autorisant  la distribution des voitures autonomes sur le marché américain.

Il refusera aussi la proposition dûment rédigée par Tesla et General Motors, les constructeurs automobiles les plus puissants.

Voitures autonomes bouchons

Cette nouvelle sonne comme un coup dur pour les géants de l’automobile ainsi que les précurseurs du dispositif. On cite, en l’occurrence, Waymo, une des filiales d’Alphabet. Pourtant, les fervents souteneurs du projet ont investi toute leur énergie pour faire passer le texte devant le Congrès américain.

Selon Gary Peters et John Thune, deux sénateurs en faveur du projet de loi, ce n’est que partie remise. Ils comptent bien reprendre la bataille en 2019.

Un nouveau revers pour les spécialistes de la voiture autonome

Pendant plus d’un an, le sénateur démocrate Gary Peters et le sénateur républicain John Thune se sont prêté main-forte pour élaborer ces projets de loi. Le premier consiste à approuver l’introduction des voitures autonomes sur le territoire américain, tandis que le second devait permettre aux industries automobiles de maintenir le crédit d’impôt à 7 500 dollars.

Cette proposition concernait uniquement les voitures électriques.

Le projet de loi sur l’introduction de voiture autonome aux USA n’avait aucune chance de passer devant le Congrès qui s’est tenu le mercredi 19 décembre. Les documents y afférents devaient être agrafés aux autres projets de loi, ce qui n’a pas été le cas. Les deux parlementaires ne baisseront pas les bras et tenteront une nouvelle approche en 2019.

La bataille s’annonce plus laborieuse en 2019

Malgré la déclaration du corps législatif américain, Thune reste confiant. Dans sa déclaration, il souligne que la non-action du Congrès en 2019 ne constitue en aucun cas un frein, du moment que le gouvernement continue à user de la technologie. Peters, pour sa part, évoque le fait que les États-Unis pourraient largement être devancés par la Chine et la Corée du Sud qui accordent une attention particulière aux avancées technologiques.

L’année 2019 ne s’annonce pas facile, surtout pour les lobbyistes des constructeurs automobiles. Selon eux, il faudra redoubler d’effort, car les mesures deviendront plus sévères. Certaines entreprises de construction automobile envisagent même de se tourner vers une structure plus ouverte, le National Highway Traffic Safety Administration.

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